• Lettre à mon étoile polaire, ma louve, ma lumière

    https://www.youtube.com/watch?v=Gr_smGJWsDY

     

    Je suis sûre que c'est écrit, quelque part dans les étoiles. Notre rencontre.

    J'avais prévu la fanfare, les belles métaphores et les rimes ronflantes ; et puis je me suis sentie vulnérable, un soir ; et puis je me suis sentie au fond d'un trou, encore une fois

    et tu m'as tendue la main, et tu as crié dans le puits, pour faire résonner ta voix contre les parois

    pour me dire "c'est par là"

    Alors, j'ai pris le crayon, et la musique -tu sais, le piano qui avance, sur la pointe des pieds, presqu'au bord du gouffre, sur le point de se briser ; mais non, le funambule ne tombe pas mais non, le fil ne se brise pas et j'ai hurlé, du haut d'un toit, sur Paris endormi :

    J'ai besoin de toi.

    Je ferais tomber les étoiles du Ciel, unes à unes, pour les mettre dans mon panier et te les amener ; j'irai cueillir des fleurs sur Saturne ou j'attendrai, sur le palier de la porte, ma lanterne à la main pour être sûre que tu es bien rentrée ce soir.

    Les gens sont passés. La mer a balayé le rivage tant et tant de fois. Et quelque part, il y a une lampe de poche, plantée dans mon cœur qui refuse de se laisser avoir par les courants.

    Quelque part, tu es ce que j'ai de plus précieux. 

    Quelque part, tu as ce bout de moi ; tu as marché avec moi, jour après jour dans les épreuves et 

    je 

           ferais

                              de

                                              même pour toi.

    J'aurais voulu la grande pompe, le tapis rouge et Chuck Bass dans un casino. Mais tant pis pour l'impressionnant ; tant pis, une autre fois on chantera à tue-tête du Cap Horn qu’on est jeunes et que le temps nous consume.

    Quelque part, j'ai défilé le film de nos souvenirs...

    Tu te souviens de que t’avais dit que tu lancerais un feu d’artifices le jour où il m’embrasserait ? Tu te souviens de Brubru et de sa drague, du tout mais pas à côté de lui, de nos fous rires ; de nos rêves sur ta couette labrador, derrière le paravent de ta chambre ?

    Tu te souviens de cette église magique qui nous abritées, de Compostelle ; de nos maxi cookies de nos rêves qu’on agitait comme des drapeaux, de ce chemin qu’on a parcouru, ensemble, pendant sept ans ?

    Tu te souviens

    que je fais pas

    un pas sans toi ?

    Je me suis lancée dans un tableau, dans une entreprise extraordinaire ; hier, j’ai retracé mes textes. J’ai posé le doigt sur mes mots et mon cœur s’est fendu en deux. J’ai réalisé

    ce

                    que       

                                       tu

                                                                   avais fait pour moi.

    et j’en ai perdu le nord.

    Ma chandelle, mon éternelle, ma louve ; mon diamant, ma moitié, mon complément mon compliment.

    Mon cœur a dégringolé les escaliers.

    Tu te souviens que sans toi je fais pas un pas ?

    Que si tu tombes, je tombe ?

    Que je descendrais aux Enfers te récupérer et que si le monde prenait feu demain, mon dernier murmure serait pour toi ?

    Il fait sombre à Paris ce soir, mais dans mon cœur, il y a ce bois dans la cheminée, cette couette que tu as posée, au cas où les fenêtres laisseraient passer les courants d’air ; ma rose, ma belle, mon étoile polaire je te quitte pas d’un souffle

    je marche dans tes pas, je suis le murmure dans ton cœur parfois, je suis ce cactus sur ton bureau ces dessins sur tes murs tout cet amour que je t’envoie pour recouvrir ta vie

     

    je t’aime à décrocher la Lune déchirer le ciel, je t’aime à danser la polka sur les quais d’Amsterdam, à grimper en haut de l’Everest pour voir le soleil se lever ; je t’aime 

    je t'aime à repeindre le Ciel à l'aquarelle à chanter tous les matins en faisant des œufs sur le plats, à courir après l'impossible et traverser le monde ; je t'aime

    Alors bien sûr t'as dix huit ans et c'est une porte ouverte sur la vie sur l'Eternité ; c'est que le début d'une overdose de vie. On se shoote ensemble. Pas sans toi pas sans toi pas sans toi.

    On ira plus loin que le bout du monde.

    Je t'aime je t'aime je t'aime et ça me réchauffe le cœur, rien que d'y penser ; ma larme en cristal, ma goutte d'or, mon Eternité.

    N'importe quoi, je ferais pour toi.

     

    Maéli

    Merci, de tout mon cœur, de toute mon âme, ma louve <3 

    Personne n'a parcouru autant de kilomètres et d'années avec moi <3 (et dire qu'après tout ça t'es pas partie en courant). Quoique t'en penses, t'es une personne magnifique formidable magique extraordinaire et je te le dis pas assez souvent.

    Et quoique t'en penses, je doute pas que tu vas l'avoir, ton année <3

    Notre amitié, c'est un cadeau de l'Univers entier, j'aurais pas pu rêver meilleure meilleure amie <3 (parfait tu me diras ;) )

     

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  • Commentaires

    1
    Lundi 5 Décembre 2016 à 12:20

    En commentant ici, j'ai l'impression de "rentrer dans ton intimité" mais je ne pouvais pas dire que ton texte est juste magnifique, que pour la personne à qui tu l'as destiné doit se rendre compte de ton talent magique. C'est vraiment beau!!

      • Lundi 5 Décembre 2016 à 18:48

        Waouh... Si j'ai publié ce texte, c'est que vous y êtes les bienvenus ;)

        Pour le reste du compliment... Je suis tellement scotchée que je ne sais que dire *0* merci <3

    2
    Lundi 5 Décembre 2016 à 17:41

    J'ose le dire : c'est une magnifique déclaration d'amour. Quelque chose de très très fort qui vous unit pour l'éternité. C'est rare de nos jours, alors profitez bien de cette amitié si particulière qui en fait qq chose de magique ;)

      • Lundi 5 Décembre 2016 à 18:49

        Merci merci merci ! Promis je veillerai sur le lien qui nous unit et sur elle <3 

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