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Météore
Pot de peinture, verre bri
sé
esca
lier
illusion qui s'enfuit, fu
mée qui s'évapore, qui entre dans mes pores
Bruine qui chouine, c'est la grisaille ; c'est
l'été qui déraille
Brume de nos pensées cœurs entremêlés
pas en avant, pa
ravent
Maman j'ai peur du noir, maman, le soir
les étoiles passent et s'explosent
Comme une flèche traverse mon corps, météore
Eclat de lumière et tout
dis
pa
rait
Pourtant rien ne s'efface...
Maéli
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Commentaires
Aha d'abord merci pour ton commentaire, et ensuite, pour ta réflexion. Parce que c'est vrai que l'on peut désirer de tout coeur effacer quelque chose, mais le jour où il tentera de s'en aller, on lui courra après, on a peut-être peur de l'oubli...
Nan, ça m'a fait plaisir. Merci bien :)
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J'aime le style de ce texte. A la fin d'ma lecture, la première question qui m'est v'nue c'est : "est-ce qu'on a vraiment envie que tout s'efface ?" On garde toujours tout dans des tiroirs (comme tu l'as dit) mais on ne peut s'empêcher de farfouiller dedans. Mais à chaque fois on porte un regard différent, avec des émotions différentes. On prend du r'cul, on relativise ; au final rien ne s'efface mais tout s'atténue.
Désolée j'me suis laissée aller. Courage à toi ;)