• Morsure de l'hiver

    Tout aurait pu être différent, tu crois pas ?

    Comment en est-on arrivés là ?

    Oh ma fleur aux petites clochettes, l'hiver te recouvre et j'ignore quand on se reverra...

    Me pleures-tu, des soirs ?

    Quand le ciel pâlit ou que le soleil explose, ça t'arrive de penser à moi ?

    Je navigue, je dérive, frétille frégate doucement emportée par le vent qui se demande si son coeur est sur la côte, ou encore accroché aux doigts de son étoile.

    Poussière de lumière, tu as traversé ma nuit.

    Renversé mes rêves, aussi.

    Ça t'arrive de te dire que rien n'aurait pu se passer ? Qu'on aurait pu ne pas se croiser, ne pas se heurter, ne pas décoller ; ne pas tomber

    amoureux ?

    "Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire" m'a murmuré Apollinaire, en haut de cette colline, ce soir polaire et j'aurais voulu lui répondre que non, c'était mon coeur...

    La morsure de l'hiver le fissure et tu me manques...

    Alors on allume les chandelles, comme pour allumer des étoiles...

     

    Maéli.

    « Ma lampe à huileHommage à un ange descendu sur terre »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 26 Novembre 2014 à 19:25

    Qui n'aurait pas envie de penser à ces mots ? Qui n'aurait pas envie de penser à toi à travers ces mots ? Ton coeur est une lumière étincelante qui voyage à travers le ciel telle une étoile filante.

    Très beau texte, toujours autant de talent ;)

    2
    Vendredi 28 Novembre 2014 à 21:07

    Merci, merci, ça me touche énormément, encore plus avec ma fragilité du moment... 

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