• Tam tam tam

    Tam tam tam et tu frappes les tambours et rien ne va, tout s'en va dans le temps dans l'air qui vibre et s'en va faire trembler nos poumons, nous faire exister.

    Le temps crie mon nom et je souris à ta vue ; nous ne sommes rien que deux grains d'riz dans une assiette, deux pauv'es notes dans un morceau et le monde s'écroule et nous posons nos briques.

    Où tu vas, comme ça ?

    La poussière pleut et nos habits se colorent ; nos sentiments s'habillent, pour sortir le soir, de leur caverne où ils se cachent.

    Nos pieds nus courent sur la terre battue, et le vent entre et sort comme pour nous crier que oui, tu es en vie et ce coeur qui bat bat nous perfore la chair et 

    comme une feuille tombe, virevolte, feuille de papi

    er origamis le temps se disloque et l'horloge s'est tue.

    Papillons qui se dénudent en courant, doigts qui sursautent sur le clavier, j'irais où je voudrais, éclats de rire, tourbillon de sable, c'est la tempête et le calme, tant pis pour nos peurs, tant pis pour nos valises ; nous trouverons un toit pour nous abriter.

     

    Maéli.

    « PluiesChandelle »

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