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Tu veux jouer ?
Comme c’est étrange.
Tout était si clair il y a deux jours à peine.
Tu veux jouer ?
Je me range sur le bas côté, je prendrai la prochaine partie ; mon cœur supporte pas le décalage horaire, tu sais, celui entre tes mots la réalité l’éclat dans tes yeux le vide dans la vie tes tentatives d’approche et ton absence ton absence
ton absence
gravée au fer rouge dans mes plaines ; dans mes plaies
Tu veux jouer ?
Oui mais seulement selon tes règles ; tu veux jouer mais gagner, le beurre et l’argent du beurre à la façon concentration verticale, mon cœur n’est pas à prendre, passe ton chemin
on ne lui court pas après.
Il tombe de sa branche, ou pas. J’ai cette rage en moi, avec comme cette impression que tu m’as dupée. D’abord, tu m’as dit que tu m’aimais, avec toutes ces belles promesses, qui miroitaient ; et je n’ai pas su complètement fermer la porte.
Et après m’avoir effacée du tableau, on s’est rentré dedans. De nouveau.
et encore une fois j’ai senti ton cœur vibrer et pour une fois j’ai senti le mien vaciller et j’allais céder j’allais céder ; mais je suis tombée de la falaise que tu as posée, toutes ces promesses face à la réalité
je me suis noyée
Oh, ce que tu me manques.
Oh, ce que ça me déchire les entrailles de penser à toi, de penser à mon cœur qu’indique ta direction.
Oh
tu veux jouer ?
Encore combien de parties ?
Je sais que tu me donnerais la Lune si je te le demandais, mais si penser à moi, c’est un effort ; dis-moi, où on va ?
Je suis perdue.
Maéli
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Commentaires
C'est un très beau texte qui met vachement bien en avant le tiraillement qu'on peut ressentir vis-à-vis de qqn.
Merci...
Bonne soirée ;)