• Vous allez vibrer de toutes vos cellules

    Et les cerfs volants étrennent les sourires dans le temps dans les feuilles d'automne

    Les oiseaux pépient, dehors ; le silence me tient compagnie 

    Tu t'en vas ; je cours encore dans le levant, je cours encore derrière ce train 

    Il m'a décoiffée ; ébouriffée je suis trempée de nos instants. Non, je ne pleure pas, je vacille juste,lampadaire qui clignotent ; mes amis comme des lucioles se rapprochent histoire de me tenir chaud 

    histoire de voir 

    comment on peut recoudre tout ça 

    Et tu sais quoi ? ça me brûle comme jamais, y a des soirs je hurle à la Lune je hulule mes plaies, je pleure du futur que nous aurions pu être ; je pleure une potentialité qu'on m'a pris des mains 

    Pour autant, demain si tu reviens, je te crierai va-t-en ; pour autant,si tu remets un pied dans ma maison,je te cueillerai entre mes pétales,et je te donnerai une loupe pour que tu voies ce que tu as fait de moi

    pour que tu voies que la douleur fait des merveilles ; que j'ai traversé le désert, que j'ai retiré couches après couches et il n'est plus resté que le diamant

    Que mon amour pour toi ça a été la formule magique qui m'a fait passer du impossible à possible ; le voile est tombé 

    Alors aimer aimer aimer ça va vous déchirez vous défoncez ; roooh mon Dieu vous allez vous cassez la gueule bien comme il faut

    Mais vous allez aussi abritez soleil dans vos entrailles, vivre sur les nuages ; regarder l'aube et les étoiles dans les yeux de quelqu'un, vous allez sentir l'air qui nous vient du paradis caresser vos joues 

    Vous allez vibrer de toutes vos cellules ; 

    le vie défile par la fenêtre 

    Il est temps de prendre les risques 

     

    Maéli

    « Et la nuit je sors sur le balcon Et je déclipse mes chaines »

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