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Brouillard
Brouillard
Un brouillard
Opaque
Tombe sur la ville
Gris
Refusant de se lever, refusant de me guider
Lumière des réverbères qui se reflète
Dans chaque goutelette
Mais comment savoir laquelle suivre ?J'aurai beau crier, hurler
Personne ne m'entendrait
J'aurai beau pleurer
Personne ne viendra sécher mes larmes et
me murmurer que tout va bien
J'aurai beau tendre l'oreille
Tenter
D'écouter
Mon coeur ;
Le vent soufflera toujours plus fortJe pourrai tourner la tête à droite
A gauche
Chercher une direction, un signe
Jamais le brouillard ne deviendra
transparent
Pour moi
Je pourrai mettre les mains sur mes oreilles
Je ne pourrai faire taire
Les voix du passé, du bonheur
Je ne pourrai oublier
Mes tourments, mes doutes
Je pourrai courir
On ne cessera de me hanter jusqu'à ce que je
Brise mes chaînes
Jusqu'à ce qu'on
guérisse mes blessures
Enfin, le brouillard se lèvera
Et mes yeux brilleront du même éclat que le soleil
Là-haut dans le ciel.Maéli.
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Commentaires
Oui, c'est vrai :3
Pour tout dire, plus le temps passe plus j'en utilise...
C'est pour les sonorités, sinon, pour faire sonner les mots comme je veux ;)
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J'aime beaucoup ce poème, plus que les précédents où je n'ai pas laissé de commentaires. Celui-là a d'autant plus attiré mon attention car il ne contient pas de contractions de mots ; j'ai remarqué que tu es assez adepte de cela :) (ceci dit, lorsqu'on parle, on en fait plein sans s'en rendre compte).