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Lionne
Le soleil pleure des larmes qui
s'écrasent
comme des bruits de pas, timides
et embrasent
nos coeurs enflammés, nos coeurs désespérés
Le goudron fume et nos clopes rougissent
Mondes infinis et temps qui s'arrêtent
Je circule
En rond dans ma cage et le lion doré rugit d'une crinière coupée ;
tu as la clé, pourquoi n'ouvres-tu pas, les barreaux ?
Pourquoi ne brises-tu pas, les côtes de cette cage thoracique ?
Envie de vivre tenue en laisse et envie d'espérer enterrée
à coups d'souvenirs
J'ai levé les bras pour toucher la lumière et l'manteau a recouvert le soleil
Je vous défie d'venir me chercher, la lionne enragée a dans ses pattes la nuit et la déchiquète
Le jour se lèv'ra, pour moi ; il a promis
J'ai tatoué les étoiles dans mes yeux et
l'horizon s'incline se décline et s'irise
Tout s'évapore dans le temps
Même les sentiments
Laisse-moi courir, laisse-moi aimer
De mes griffes j'ai déchiré le ciel
C'est ainsi que j'ai volé.
Maéli.
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Commentaires
Lionne tournant en rond dans une cage lui servant de prison dorée. Laisse-toi approcher, laisse-toi caresser. De l'amour tu en as encore beaucoup à recevoir ; range tes griffes. Lionne deviendra chatte qu'on aura envie de prendre dans ses bras, de protéger, sans pour autant l'étouffer... l'esprit félin guette ;)
De nouveau une belle plume :)