• C'est là, un peu partout, ça vous serre les tripes, ça vous déboussole ; ça vous éprouve, ça vous laisse un peu bredouille.

    L'incertitude, la solitude, le monde, grand ouvert qui ne paraît n'être qu'un trou, au-devant de nos pieds.

    L'isolement, aussi, joue un peu comme un mur, à cache cache.

    Le doute, plante ses graines et attend patiemment devant le coin de terre que cela pousse ; lui en est certain.

    Comme c'est étrange d'être lancé dans la vie, sans pour autant qu'elle nous prenne ; de rester un peu en marge mi-acteur mi-spectateur. De jouer aux échecs sans adversaires. De voir l'avenir arriver mais qu'il reste encore flou.

    Marcher au hasard des rues et se rendre compte que nos pieds nous ont retrouvé ; marcher sans savoir où aller.

    C'est étrange, mettre les pieds dans un monde qui ne nous regarde même pas ; mettre les pieds en terre étrangère, ne plus se sentir à la maison.

    Avoir conscience que nous choisissons, sans cesse ; et pour tout.

    Se sentir perdu, et vouloir rentrer ; rentrer. Serrer dans les bras ceux qu'on aime, entendre leur voix et pourtant rien ne sera plus jamais pareil.

    Simplement pouvoir parler à quelqu'un que l'on connaît, juste lui parler. Ou alors même le prendre dans ses bras. Qui nous a dit que tout cela nous manquerait ?

    La liberté. Waouh. Qu'elle est grisante mais qu'elle peut être terrifiante. C'est étrange.

     

    Maéli


    4 commentaires
  • Hello everyone, 

    Je débarque sur Paris pour un bicu histoire/arabe à la Sorbonne et ma connexion internet est...comment dire ? Assez précaire pour l'instant.

    Alors j'espère que vous êtes bien rentrés, que l'aventure ne fait que commencer ; j'espère que vous allez faire pleins de rencontres et vivre de merveilleuses choses

    De mon côté, je vais (peut-être) être un peu plus irrégulière ce mois-ci compte tenu de l'état de la connexion internet.

    Mais je n'oublie pas les mots et pense fort à vous, 

     

    Maéli


    votre commentaire
  • Hola les amis, 

    Je vous annonce une grande nouvelle : ça va faire un an que je bosse sur un roman et il est bientôt fini.

    C'est de la folie.

    C'est de la fantasy.

    Et j'ai pleins d'autres projets derrière.

    Ce n'est que le début de l'aventure...

    Je vous tiens au courant, 

     

    Maéli


    4 commentaires
  • Et on se griffe en silence et on arrache nos coeurs à mains nues et tu me manques tu me manques tu me manques

    il n'y a pas cette absence ni ce vide, mais cette présence, tu es partout dans mes bras au creux de mes doigts sous mes paupières, partout 

    comme un rayon de soleil, comme un grain de lumière ;

    comme un semblant de chaleur

    T'es l'ouragan qui me donne de la force, qui me rend meilleure et si près mais pourtant si loin

    Je sais pas où va mon coeur, mais il ne quitte jamais vraiment ta branche

    Je perds la tête, ça me déchire d'aimer si fort, je ne sais pas où je vais ; j'allumerai des chandelles, les soirs, sous la véranda en attendant de pouvoir te serrer dans mes bras

    J'en ai pas dormi de la nuit.

    C'est fou, ça ; j'y aurais jamais cru 

    Et l'on se déshabille et l'on brûle nos chemises, où sont les flammes ? Tout s'en va tout s'embrase, le temps nous a volé, je veux retirer ces frontières, réduire la distance

    et ton coeur me donne de la force et ton coeur me ramène au présent et à mes rêves. J'irai jusqu'au bout du monde.

    Je t'aime.

     

    Maéli

    A mon frère de coeur, mon étoile, mon mystère


    votre commentaire
  • https://www.youtube.com/watch?v=yQo1xhciBdk

     

    et quand il sort les flûtes de sa manche, mon coeur est à terre mon coeur est poussière

    maman, j'ai vu les cieux

    et la musique m'emporte, sans faire une vaguelette ; mes rire ricochent sur l'horizon

    mes pieds s'enfoncent dans l'eau, grattent le sable, écument les fonds, j'ai des pépites d'or à la place yeux

    le corail entame la danse, et mes prunelles ne suivent plus, les poissons réverbèrent le soleil, ils ont cette consistance qu'ont les rêves et si doux sous mes doigts... 

    La musique devrait pas pouvoir faire ça, je me balance d'avant en arrière, le monde n'existe plus, il n'y a que ça, mon coeur qui bat, mon sang qui pulse et mon âme dans un ailleurs. Si on me l'avait dit, j'y aurais jamais cru.

    C'est fou fou fou et c'est chaque fois la même histoire.

    Les premières secondes m'attrapent et je vole vole vole si haut que les corbeaux sont jaloux, si haut que mon corps est transcendé par tout ça ; je ne suis plus matière je suis poussière dans l'air 

    et la musique me garde en son coeur en son sein en ses bras, avant de me rejeter sur le rivage, de nouveau perdue et réelle

    Mes rêves sont taillés dans les nuages et dansent avec les étoiles, tard le soir. C'est pour ça que je dors pas comme y faudrait. Mamma mia. J'ai pris un bateau pirate pour la Lune.

    Et ça monte et redescend la musique m'a pris sur ses ailes, 

    et la musique ne me quitte pas, elle tourne en boucle, et mon coeur qui bat, et je ne suis qu'un battement régulier, pas celui de mon coeur, celui qui bat pendant cinq minutes top chrono, au creux d'un morceau...

     

    Maéli


    votre commentaire
  • https://www.youtube.com/watch?v=dW6SkvErFEE

     

    J'ai chaussé mes pantoufles pour aller voir la Lune. On a beaucoup parlé toutes les deux. De mes peurs, de mes rêves, de mes valises.

    Elle m'a montré un bout du ciel, il m'a abrité sous son manteau.

    C'est bientôt l'aurore et je n'ai pas dormi.

    Je m'inquiète, un peu.

    Vous savez, elle et moi, c'est le jour et la nuit. La seule chose qu'on arrive à partager, ce sont des éclats de rire.

    Elle vit emmurée dans son silence, dans une bulle opaque ; et rien ne la traverse. Pas un sourire, pas un mot ; je m'inquiète, un peu. Ça fait des années qu'elle a pas l'air heureuse et qu'elle ne laisse entrer personne ; ni par la porte ni par la fenêtre.

    Alors maintenant que je m'en vais ; je m'inquiète.

    Avec la Lune on a marché, au milieu de la poussière d'étoiles, j'en étais toute émerveillée. Je crois que j'en ai pleuré ; je ne sais pas si c'était la magie, ou la poussière dans mon oeil.

    Ça m'a fait du bien d'entendre sa voix, hier. Il m'avait manqué. J'ai toujours eu du mal à me le dire, combien je tenais à lui. Merci.

    C'est bientôt l'aurore et je n'ai pas dormi.

    Le sommeil est venu me chercher avant que le soleil ne puisse caresser mon visage.

     

    Maélo


    votre commentaire