• Je cherche un nouveau souffle


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  • Et ces voix dans ma tête et ces regards qui me touchent et me pointent du doigt ; ces constructions qu'on se fait, comme ça 

    Oh ma tour d'ivoire, ma belle princesse ; oh ma douce prison 

    La femme est une rose ; que dis-tu là ? Le quotidien est un combat ; que veux-tu dire là ? La réalité ne calque pas à ce qu'on m'en disait...

    Et ces lambeaux de rêves qui s'émiettent doucement et qui nous laissent squelettes ; j'ai croisé une ombre, hier matin.

    Et ces cristaux que je serre fort dans mes poings, le soir, pour croire à un lendemain, pour oublier mon cœur ouvert et lacéré mon

    hémorragie permanente ; et ce v

    i   d     e en moi comme une caisse de résonance, une seconde peau 

    Et comme un souffle dans le désert ; amour et tempête ont tout balayé. Et l'amour a soulevé le monde

    déplacé la montagne ravivé les chandelles ; elle a claqué des doigts. Le voile est tombé. Instant d'é

                              ter 

                                               n    i      t      é 

     

     

    Maéli

    Rooooh je suis pas satisfaite du tout de ce texte ! Mais boooon *frustration ultime*


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  • Et tout s'éclate et se heurte au mur et tout nous éclabousse et nous écorche ;mon navire c'est perdu dans l'Atlantique

    Oh chéri, je pose ce soir pour les étoiles ; mes rêves sont ballotés par le vent et la Lune rougit et la nuit se craquelle sous le poids qui pèse sur nos épaules

    et le monde s'en balance

    Comme les cristaux de nos cœurs s'entrechoquent et cette douce musique lancinante qui monte qui monte, vers le ciel et les loups qui hurlent à la Lune l'im

    puissance d'un monde en trop plein

    Oh, ma sirène, je t'entends oui je t'entends murmurer, encore et encore sur ce fond de fracas qu'on va droit au mur ; et

    alors ?

    L'espoir a tissé une carcasse qui nous fait avancer, l'espoir est cette ficelle qui nous tient debout, relié du ciel à la terre et qui nous gardé dans la bonne direction : plus haut encore.

    Alors forcément à regarder le ciel on se prend les pieds et on se casse la gueule. On se relève.Ça arrive à tout le monde après tout.

     

    Maéli

    A la dérive


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  • "Life in her yet",Rag'n bone man

     

    Mes mains courent sur sa peau comme deux agneaux dansent dans les champs ; mes mains parcourent ses cheveux comme si demain n’allait pas se lever, comme si demain n’allait pas nous ramener sur le rivage.

    Un râle lui échappe, rauque.

    Le plaisir la douleur l’instant la chaleur la distance ; tout se percute en nos deux corps vivants.

    La buée dans mes yeux grands ouverts et ce voile que l’on tire, d’un coup, les anneaux glissent sur le barreau tout a changé. Le monde est différent. Je suis différente.

    J’ai vécu en pointillé et je perds mon souffle je perds le nord ma boussole plus près plus près encore mes pensées m’échappent ; mon emprise sur le présent se délie

    le temps se délite

    Il n’existe que nos deux coeurps qui s’embrasent. Et son souffle sur ma peau, des fleurs qui s’épanouissent comme des promesses, les mots se sont échappés de leur tour d’ivoire la vérité est dans nos corps qui savent mieux que nous ce que nous voulons la vérité

    dans ces instants fracassés ces instants où la porte s’est ouverte et le vent a violemment soufflé dans mes cheveux ; une seconde et toute une vie.

    et l’on se joue de nous et l’on se joue des tours ; la toupie s’est arrêtée.

     

    Un baiser et tout part en fumée, eh.

     

    Maéli


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  • "Easy", Son Lux

     

    On s'écrase sur un mur comme deux lèvres qui se rencontrent, qui fleurissent et les portes s'ouvrent et le monde tombe à genoux et le mon 

    de dégringole les escaliers

    Comme des petits rien qui nous blessent qui nous écorchent comme un quo

    tidien 

    Où vont nos cœurs humains ? 

    La raison a fait la malle depuis longtemps. Ici, une bombe explose. Comme une chorégraphie minutée nos corps s'agitent, pris de tremblements, nous sommes des pompiers paralysés ; y a le feu y a le feu et on a beau tirer la sonnette d'alarme, la flemme a pris d'assaut nos rêves 

    On se lance sur le champs de bataille avec la cendre et les larmes pour des peintures de guerre et l'on s'interroge ; d'où vient cette violence qui dort dans nos cœurs et qui mine nos veines ?

    et l'on s'éclabousse et l'on se noie et tout éclate contre les parois ; et les bons jours ne font plus la balance contre les mauvais

    Alors l'encre se la joue couverture, et sous prétexte de nous tenir chaud, recouvre nos blessures et nos lumières et nos espoirs et nos miroirs ; et dans la rue ce sont des gens anesthésiés de l'existence qui tracent un chemin  

    qui ne leur ressemble pas ; auquel il ne croit pas.

    Et c'est quand la tour s'effondre et que nous sommes si vulnérables que la feuille qui danse au prise avec le vent est un réconfort...

    Et la lumière entre par toutes les fissures, toutes les écailles toutes les failles. Et chaque jour, le monde renaît dans les bras du soleil. Il n'a pas abandonné le combat.

     

    Maéli


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  • "Don't deserve you",Plumb

     

    Mon cœur vibre encore de tout à l'heure.

    J'ai plus trop d'équilibre.

    Le monde est encore flou de nos rêves ; il tangue un peu, sous mes pieds. Tout est instable tout menace sans cesse de s'écrouler et pourtant c'est toujours le même tandem, si les piliers tombent, je m'écrase ou

    je m'envole

    On aura jamais de filet de sécurité on aura jamais de gilet pare-balles ; le temps fera ses affaires mais on se prendra les coups dans la gueule comme si la vie nous en voulait comme si elle pouvait nous 

    faire plonger nous faire danser nous faire quitter terre

    Pieds et poings liés, on est entré dans la partie ; on en ressortira pas vivant saut de l'ange saut de dés tout est pipés tout est à l'envers, les règles du jeu ne sont pas claires 

    Alors on exorcise nos peurs, on en fait des poupées vaudous, on s'enferme on s'enclave on construit des murs ; comme si ça allait arrêter de s'écrouler, mais au moindre

    battement de cils tout peut tomber

    Alors j'ai ouvert grand les portes les fenêtres les rideaux de la maison et même si est à l'abri  de rien si chez toi tout est froid tout est vide ; si chez toi n'existe pas, viens qu'on se réchauffe un peu à coups d'éclats de rire 

    viens qu'on soit libres et vivantes et qu'on porte fièrement nos plaies qui chantent sur nos cœurs nus, nos cœurs ensanglantés 

    you'll never take me down.

    et même s'ils nous ont laissées sur le bord de la route ; même si le monde s'écroule

    On est des pots d'argile des tigresses ; des feux d'artifices, des instants d'éternité on est vulnérable et pas stable mais rien ne nous empêchera d'aller attraper ce soleil, d'en faire un totem et de vivre cette vie qui nous attend pas 

     

    Maéli

    Pour toi ma louve <3 Merci infiniment d'être là et merci pour ce week end <3

     


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