• Un frisson.

    Tu penses qu'il manque une part de moi ?

    Prise au piège dans les filets de nos combats que l'on refuse de mener ; faire

    mer les yeux et se laisser aller

    Tout contre un mur, dans tes bras ; et ces forces qui jouent contre moi

    Je me débats.

    Tu crois qu'il reste un bout de mon cœur, que j'aurais oublié dans un ailleurs ? Ou alors une pièce de puzzle qui se serait glissée sous la commode, dans la salle à manger ?

    C'est l'hiver, ce soir alors que le printemps carillonne dehors ; je veux me mettre en boule et disparaître, me recroqueviller et oublier.

    L'espoir du lendemain vous fait faire des folies.

    Il parait qu'il faut apprendre à laisser aller. Même les gens qu'on aime, même les souvenirs dans lesquels on avait l'habitude de se laisser réconforter ; le présent est une coupe remplie à ras bord qui ne fait que nous donner. Et pourtant.

    Tu as pensé à regarder sous mon lit ?

    Parfois je croise ton regard, et j'arrive encore à me demander comment tu fais. Un tsunami dans mon cœur, des questions qui jouent à cochon pendu et tout ce monde qui tourne pas rond. Rien de cela n'est réel.

    Rassurons-nous au moins : rien de cela n'est éternel.

     

    Maéli

    La vie est mouvement ; la vie et ses combats.


    votre commentaire
  • L'émotion monte à mes lèvres

    Le monde tremble encore de nos sentiments

    Meurt-on d'aimer ?

    Mes yeux comme deux océans ; mes aquarelles se font marées, l'orchestre vacille, fouillis

     

    La profondeur de nos cœurs ; comme deux trous béants

    Le vent et les falaises

    Un cri

     

    Mon âme à la renverse ; l'espoir pour chemin de traverse

    Funambule en pointillés sur nos cahiers, à l'aide de formules on voudrait exorciser nos peines et nos cœurs morcelés

    Quand les nénuphars prennent l'eau et que de la barque il ne reste que la lanterne pour ne pas se noyer

     

    Garder la tête hors de l'eau

    S'il faut boiter alors apprend-moi à danser

    Quand de nouveaux combats font chanceler les cœurs enchaînés.

    On cherche la liberté.

     

    Maéli

    Quand les vers et la prose vous jouent des tours

     


    votre commentaire
  • Je n'oublie pas ce jour où tu as pris mon cœur en otage.

    Il a suffi d'un regard.

    On revient toujours là où les choses ne bougent pas, hein ? L'amour a pointé le bout de son nez. Les beaux jours dansent par la fenêtre et mon coeur chante, mes pieds carillonnent, la musique m'emporte ; les promesses de l'été m'ont toujours rendue euphorique.

    Mon souvenir, mon amour, mon étoile ; tu as pris la mer il y a longtemps, ce soir.

    Et tu as ouvert la porte de la nuit, en partant ; j'ai vu les constellations et j'ai bataillé avec les ténèbres.

    J'ai grandi, tu sais ? Mais je cherche encore. J'étais tellement sûre que c'était toi, l'amour de toute une vie...

    Mais c'est en acceptant de quitter le port que mon cœur a trouvé la lumière ; on n'oublie jamais les ténèbres, la souffrance, les larmes. On le vit tous les jours avec des passants, avec des instants ; on se la prend encore en pleine face.

    Tu as ouvert la porte de mon cœur et je n'ai plus trouvé la clé ; alors quand l'autre s'y glisse je me fonds ; alors quand un plus un ne font qu'un je me suis perdue et noyée. Les contours me sont encore flous.

    Je dessine à vue.

    Tu sais, je navigue en terre inconnue ; j'ai trouvé d'où venait ce vide lancinant qui vous déchire l'âme, même quand tout devrait aller bien, j'ai trouvé un refuge, un confident, un éternel pilier. J'ai trouvé la force.

    J'ai trouvé la liberté, couchée, comme le pistil de ces fleurs qui renaissent au printemps et qui s'appellent amour...

    Et dans la nuit que tu as annoncé, j'ai appris à faire le feu ; et si jamais le soleil s'éteint, j'ai le mien ; il me tient chaud et me fait danser sous la pluie, il m'abrite l'hiver et il crépite le soir pour m'aider à m'endormir ; il me rappelle l'espoir que je porte en moi...

    J'ai même construit un joli radeau, tu devrais le voir chanceler sur l'océan ; on marche pas droit mais on marche vers le soleil, c'est tout ce qui compte. Je trébuche encore et encore, mais il y a cette chaleur dans mon plexus solaire qui m'inonde, je suis comme en plein jour et pourtant je ne suis qu'aveugle.

    Savais-tu qu'il suffisait de demander pour obtenir ?

    Les vagues se retirent du rivage, elles voudraient s'accrocher encore un peu à ces nuages ; mais rien n'y fait le temps passe et nous amène là où nos cœurs veulent aller.

    La pluie crépite au dehors, le soleil prend peur ; le bonheur frissonne. Te rappelles-tu la paix de ce lac, là-haut dans la montagne ? C'est comme si mon cœur en avait trop bu, je déborde et c'est si bon.

    On ne s'est jamais vraiment quittés, au fond.

    Je n'ai plus peur.

    A bientôt,

     

    Maéli

     


    2 commentaires
  • Tu sais quoi ? 

    C'est comme si je courrais encore et encore après cette même chose ; et le souvenir d'un sentiment qui me pousse en avant 

    Sa voix a retenti, comme un coup de vent et a emporté tout mes doutes et mes certitudes, la flamme a pris feu, la braise a jailli des cendres pour lécher mon visage

    Mon cœur a perdu la mesure; de nos sourires 

    On connait l'amour une fois et on est grillé pour la vie ; tu sais quoi ? J'abandonnerai pas. Ils agitent les drapeaux et les diamants ; par la flatterie et l’égoïsme d'un amour qui veut vous posséder, ils proposent la sécurité 

    mais l'amour est l  i   b     e       r         t      é

    et même si marcher sur ton cœur brise le mien

    Si c'est le prix de la sincérité liberté,je le ferai ; je tracerai mon chemin jusqu'au cimes des montagnes, par delà les océans ; j'irais où l'espoir m'emmènera 

    et l'encre coule dans les rainures de tes mains, le sang coule, chéri mais entends ce murmure qui te pousse encore vers d'autres contrées ; réveille cette chaleur dans ton cœur qui cherche à s'abreuver du soleil

    et tu cours nus pieds le désert

    C'est la soif de l'espoir qui t'a guidé dans mes pas ; mais ce n'est pas moi que tu aimes, chéri, mais l'assurance que la lumière que tu as vue dans mes yeux ne s'en ira pas qui te rassures

    Accueille-le ciel dans ton cœur et ne te contente pas d'aimer ce qui brille ; car même les plus belles fleurs fanent ; oh chéri, tes arguments rationnels ne sont pas contestables mais les sentiments ne dépendent pas d'équations.

    Alors quitte à perdre un ami parce qu'il m'aime, 

    autant lui dire un bel au revoir,

    merci mon étoile.

    A dans une autre vie,

     

    Maéli


    votre commentaire
  • https://www.youtube.com/watch?v=2e5CArwBKMU

     

    Qui a dit qu'un piano ne pouvait jamais se mettre en colère ?

    Allez vous faire voir.

    Et la mélodie résonne sous mon crâne, ça fait des mois que mon intérieur est une caisse de résonance ; ça fait trois mois que tout s'enterre dans mon cœur. Ou ma tombe.

    Parce que c'est vrai quoi,je n'ai plus de cœur, j'ai un tunnel où le vide me lancine et auquel la douleur se heurte, un gruyère peut-être, mais un cœur ?

    Mon sourire s'est fait la malle où tu n'es plus devenu qu'un souvenir.

    J'ai donné un autre coup. ça m'a fait mal au poignet, ça a suffi à étrangler la voix horrifiée dans ma tête qui voit les yeux de Marc tourner blanc ;mais j'ai perdu tout sens de la réalité.

    Je n'ai pas senti le changement d'ambiance autour de moi, le début de colère qui succède aux murmures et aux ragots ;la curiosité s'est soudain envolée pour une inquiétude paniquée.

    Des sanglots ont éclaté et j'ai suspendu mon geste, un instant, croyant qu'ils venaient de moi. Une fois que j'ai été sûr que ce n'était pas le cas, je me suis penché de nouveau sur le pantin sous moi. Marc.

    Son sourire. Un flash. Une bière, tard le soir, sur le toit d'un musée. Un interdit transgressé. Encore des images.

    J'ai mis au feu la pellicule dans ma tête. Les amis ça n'existe pas. C'était censé être la seule chose tangible dans ma vie et voilà qu'ils prennent le vent. Poussière.

    Je voulais frapper fort, cette fois et l'on m'attrape par l'épaule, et dans mon élan, je donne un bon coup de poing bien senti dans la mâchoire.

    Je me sens comme un boxeur sur le ring, et l'adrénaline et rien ne m'arrêtera. Mais la fille vole, elle heurte le sol en un bruit mat et ses cheveux bruns, je les reconnaîtrais parmi n'importe qu'elle foule et ma colère se fait la malle, pour un instant; les yeux écarquillés.

    Elle se retourne vers moi. Je croise son regard, c'est toujours le même océan ; mais cette fois,c'est le déluge, qui me découpe en deux,sur place, c'est la foudre qui veut me clouer au sol.

    Et ce sont les larmes, aussi, qui frappent à la porte et commencent à déborder du vase ; la douleur s'imprime sur son visage et sa main presse sa mâchoire.

    Le silence vient apposer ses doigts juste là où il me restait un peu d'espace vital, un peu d'air. Ma respiration s'accélère.

    Je n'aurais jamais dû faire ça.

    Et puis Zia s'interpose,c'est bien son genre de faire ce genre de chose; elle est casse gueule la Zia. Elle fera punching ball s'il le faut mais elle ne me laissera pas toucher une seule autre fois à quelqu'un qu'elle aime.

    Quelque part ça me rassure, ça me calmerait presque de savoir qu'elle ne me laissera pas blesser encore ceux que j'aime.

    Alors elle gueule:

    -Mais t'es devenu fou ma parole, Nathan ! Qu'est-ce qui te prends ? Tu veux tous nous tuer ou pas ?!

    Elle a pris les frontières de mes blessures, et elle les a grand ouverte ; écartelé vivant. La colère la culpabilité la fragilité.La colère.

    La bête en moi a refait surface.

    La douleur m'a ramené aux Enfers. Elle veille à ce que je n'en sorte pas.

    Bien.Donnons-lui un coup de main. Cédons encore à la faiblesse,puisque la vie on la subit.

    J'ai lâché prise.

    La mélodie a résonné dans mon crâne, plus forte que jamais.

     

    Maéli

    La suite de Survivants


    2 commentaires
  • Et je reste comme une conne sur le trottoir

    Et l'on se regarde, chacun de notre côté du miroir

    tu voudrais briser la vitre, m'attraper ; je ne rêve que de me dérober 

    Si je détruisais cette vitre, ce serait de colère.

    Je croyais avoir un ami ; voilà qu'il se dévoile et qu'il attend de moi, l'amour avec un grand a, l'amour, qui d'un regard, sait qu'elle a trouvé sa moitié. Oh putain ce que tu es entrain de te casser la gueule sur mon cœur.

    J'ai l'habitude de voir les trains arriver, ou de les entendre ; j'ai l'habitude de saisir ce regard qui parle trop, et de fuir avant que ton cœur ne s'écorche avant que 

    la nuit ne tombe 

    Pas toi.

    Et je voudrais ouvrir la porte et je me croyais capable de répondre, mais le téléphone sonne et je suis muette et 

    je ne peux montrer mon visage.

    Cupidon a quoi joues-tu donc ?!

    Et je lancerai mon cœur contre un mur pour l'éclater ; pour donner de la couleur à ces carreaux 

    parce que c'est le tien que j'écrase consciencieusement.

    Mon cœur est déchiré, grand ouvert sur la place publique et tu hurles aux loups derrière la porte, et je suis adossée, à la maintenir fermée.

    Et s'il pleut sur mes joues, ce soir, c'est pour cette douleur qui te transperce de part en part et c'est pour mon impuissance ; je n'ai plus confiance maintenant

    et si je souris ?

    La violence de tes attentes.

    Et tu donnes un coup de pied dans l'écran tu voudrais réduire la distance, tu avais prévu de me donner l'infini ; et voilà que se heurtent illusions et réalités, peurs et rêves emmêlés, l'inconnus le futur et le passé 

    de météorites se sont heurtées.

    Et tu hurles à la Lune car ton cœur brûle et le mien se déchire à sentir le tien partir en fumée ; et le mien se délite, à sentir que je ne peux le recoudre.

    Et nos deux cœurs se regardent, chacun d'un côté du miroir. La glace joue avec la lumière tant qu'elle est encore là.

     

    Maéli


    4 commentaires