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Et le monde m'ouvre ses bras et tout est froid et même sous mes draps je ne trouve pas la chaleur de tes bras
Je demande pas à revivre le passé ; je veux pas non plus tout gommer
Le soleil carillonne dans les arbres et les oiseaux rayonnent et pépient, le vent est fort et leurs ailes si fragiles ; comment font-ils ?
Je cherche l'amour ; dans les tournants, les ruelles, les détails. J'en vois que la silhouette ;
Je cherche la magie dans le temps ; dans l'instant
je ne sais plus où je vais, en fait maman ; je ne sais plus où l'on va, je navigue les voiles gonflées à bloc et je me perds dans le dédale de mes rêves
Hier me nargue, pourtant, j'ai caché sous mes ailes assez de trésors pour des milliers d'années, et pourtant je cherche encore la chaleur d'un peu d'amour partagé
Je cherche un refuge ; je cherche ce qui brûlait en moi. On se demande parfois pourquoi les choses ne durent pas ; et maintenant, je fais comment ?
Tu as ouvert la fenêtre, j'ai senti le vent dans mes plumes...
Si je ferme les yeux, l'instant est encore là, au chaud au creux de mon cœur...
Si je ferme les yeux, je peux dessiner le futur, dans tous ses pas chassés, ses valses, ses inconnues, ses chasses au bonheur ; l'éternité s'étire dans ses bras
Je cherche encore cette âme, qui dans un coup de pinceau fera vibrer mon cœur.
Maéli
Merci à Nienor pour la musique ;)
2 commentaires -
Oh ça me démange, dans mes veines ; oh d'où viennent ces hurlements ?
Le monde prend feu, et mon cœur s'emballe ; nous sommes larmes nous sommes cendres, le monde n'est plus et je suis ce battement ce battement
cet oisillon sur le bout de la branche
La braise a soufflé sur l'horizon, le ciel a pâli, le ciel a rougi et comme un volcan, le voilà qui implose et crache du feu
le futur n'a pas de sens sans le présent ; que j'ai pas su démêler du passé
et le monde prend feu et je me perds dans l'instant, je ne suis plus qu'un cœur qui bat qu'un corps suant et tout s'est perdu dans les notes de musique qui résonnent qui résonnent déraisonnables
et je ne vois plus droit et je ne marche pas et rien n'a de sens
maman me ferait la tête au carré si elle savait mais je veux pour cette fois ; je veux pour cette fois
en finir avec les voix dans ma tête
oh ; d'où viennent ces hurlements ?
Pour cette fois, j'aimerais ne pas me réveiller.
Maéli
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Quelque part, entre terre et mer, je regarde à travers la brume ; les yeux plissés, je n'arrive à rien distinguer
fourmillent les pensées,
les voiles claquent dans les vents ; et dans mon cœur brûle ce feu qui me pousse en avant, il pleut du bonheur sur le pont, et mes pieds nus qui tâtent encore une fois le bois
En équilibre au bout du monde, les yeux grands ouverts
Je ne sens plus mes joues ; le froid me picore le froid me pique et je cherche encore comme attraper cette étoile, là-haut
Et les oiseaux qui pépient, et les flots qui crépitent, et le plongeon, dans un tourbillon
Maéli
Qui vous souhaite des fêtes formidables (avec un peu beaucoup de retard il faut l'avouer...)
Je vous fais un petit résumé sur ce qui va venir, j'ai pleins d'idées dans la tête et je cherche du renouveau ;)
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Le temps virevolte parmi les coquelicots, nos cœurs s'envolent ; ma mémoire se perd dans les tourbillons de nos instants
l'éternité est entrée sur la pointe des pieds et le temps clic clac tape de pieds et rentre en frappant des mains
le monde tombe en cascade, s'étale en par-terre ; tu as pris la porte de derrière
C'est étrange ce tourbillon d'amour et ce vent d'hiver qui me fait chavirer, un peu ; il me percute l'avenir est incertain mais tout pleins de nos rêves encore chauds
Au delà des montagnes, des lacs et des forêts ; au delà des plages et des nuages, dorment ces étoiles qui m'attendent
On chemine, le museau dans l'écharpe, les mains dans les poches ; je sautille, le futur me sourit et le ciel rosit ; un oiseau, perché là-haut sifflote doucement,
on a trouvé la paix.
L'éternité.
Ses doigts courent sur le piano et je me perds un peu dans maintenant ; on refait ses paquets avant de reprendre la route.
Le feu crépite dans l'âtre, le chuchotis du monde m'entoure, et doucement m'emporte...
Maéli
3 commentaires -
J'ai le cœur rempli d'un autre monde.
Je suis de nouveau dans mon lit ; comme si la Terre tournait rond, comme si rien n'avait changé, comme si je n'étais pas partie
le vide résonne en moi. Il se heurte aux murs de ma chambre, et d'un coup, j'ai ce manque qui serre ses griffes qui me lacère le thorax ; le monde tombe en pièces qui tintent en s'écrasant sur le sol. Je voudrais frapper ma tête contre un mur.
C'est trop dur de rentrer. Trop dur de se frotter à un monde qui sonne creux quand on frappe à la porte.
J'ai le cœur encore noyé dans un tourbillon.
Sous mes paupières dansent nos visages, dans mon cœur se superposent ces instants ; j'ai si chaud à l'intérieur, je suis un vase qui va déborder, je me sens remplie de lumière, je me sens comme un coucher de soleil
quelque part, il y a ce murmure en moi qui me dit que je donnerais n'importe quoi pour être une dernière fois bien au chaud entre vous deux, me faire courir après dans la neige, vous écoutez parler à table et ne rien comprendre, manger sans cesse et boire des litres de thé, entendre Olek crier mon nom et me demander de construire une maison ; m'endormir sur une épaules, parler anglais, essayer de baragouiner dans une autre langue, me faire battre à plate couture au monopoly
et quelque part, il y a mon cœur qui va exploser, c'est si fort, ce qu'il y a en moi ; je n'aurais jamais imaginé connaître ça ;
Arriver en terre inconnue et se sentir à la maison. Revenir et connaître encore la magie.
Vivre des moments d'
é t e r n i t é.
Quand l'instant est toute une vie en déroulé, mon cœur est trop plein de cet amour trop plein de leurs présences; quand la vie n'est qu'un miracle qu'on n'attendait pas quand tout n'est que magie quand ce qui nous est donné nous dépasse complètement,
quand tout est trop grand pour une personne pour une personne pour un cœur ; pour y mettre des mots
Ne me reste plus qu'un gigantesque merci.
Même si ça ne suffira jamais
Maéli
qui a passé quelques jours en Pologne (autant dire au paradis)
2 commentaires -
Je marche dans l'ombre...
Mes pieds caressent doucement les pavés, ils s'attardent, je tourne un peu en rond dans ma tête ; je cherche la paix, dans ces ruelles d'en haut du monde
Je marche sur un miroir de glace, mes cheveux se perdent dans le vent et mes pensées jouent à ni oui ni non ; je n'ai plus peur mais pour autant, je ne sais pas où me mène le train
il pleut des soleils sur mon par-terre ; le vent s'engouffre dans les interstices, dans les cœurs et les maisons, dans les sourires et souvenirs
tout est un peu par terre
Je suis coincée quelque part, entre nos souffles à deux pas, tes yeux grands ouverts, cette envie que tu me prennes dans tes bras, pour toujours ; et cette part de moi que tu ne vois pas et qui brûle qui brûle, qui réduirait le monde en cendres par amour, qui partirait en fumée pour une promesse
qui donnerait tout pour faire un quelque chose pour ce monde
Je marche et les lampadaires clignotent ; l'audace de mes pensées les effraie peut-être
C'est la tempête, c'est l'aube, c'est l'hiver qui se déroule sous nos pas...
Maéli
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