• Quelque part, entre terre et mer, je regarde à travers la brume ; les yeux plissés, je n'arrive à rien distinguer

    fourmillent les pensées, 

    les voiles claquent dans les vents ; et dans mon cœur brûle ce feu qui me pousse en avant, il pleut du bonheur sur le pont, et mes pieds nus qui tâtent encore une fois le bois

    En équilibre au bout du monde, les yeux grands ouverts 

    Je ne sens plus mes joues ; le froid me picore le froid me pique et je cherche encore comme attraper cette étoile, là-haut

    Et les oiseaux qui pépient, et les flots qui crépitent, et le plongeon, dans un tourbillon

     

    Maéli 

    Qui vous souhaite des fêtes formidables (avec un peu beaucoup de retard il faut l'avouer...)

    Je vous fais un petit résumé sur ce qui va venir, j'ai pleins d'idées dans la tête et je cherche du renouveau ;)


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  • Le temps virevolte parmi les coquelicots, nos cœurs s'envolent  ; ma mémoire se perd dans les tourbillons de nos instants

    l'éternité est entrée sur la pointe des pieds et le temps clic clac tape de pieds et rentre en frappant des mains

    le monde tombe en cascade, s'étale en par-terre ; tu as pris la porte de derrière

    C'est étrange ce tourbillon d'amour et ce vent d'hiver qui me fait chavirer, un peu ; il me percute l'avenir est incertain mais tout pleins de nos rêves encore chauds

    Au delà des montagnes, des lacs et des forêts ; au delà des plages et des nuages, dorment ces étoiles qui m'attendent

    On chemine, le museau dans l'écharpe, les mains dans les poches ; je sautille, le futur me sourit et le ciel rosit ; un oiseau, perché là-haut sifflote doucement, 

    on a trouvé la paix.

    L'éternité.

    Ses doigts courent sur le piano et je me perds un peu dans maintenant ; on refait ses paquets avant de reprendre la route.

    Le feu crépite dans l'âtre, le chuchotis du monde m'entoure, et doucement m'emporte...

     

    Maéli

     


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  • J'ai le cœur rempli d'un autre monde.

    Je suis de nouveau dans mon lit ; comme si la Terre tournait rond, comme si rien n'avait changé, comme si je n'étais pas partie

    le vide résonne en moi. Il se heurte aux murs de ma chambre, et d'un coup, j'ai ce manque qui serre ses griffes qui me lacère le thorax ; le monde tombe en pièces qui tintent en s'écrasant sur le sol. Je voudrais frapper ma tête contre un mur.

    C'est trop dur de rentrer. Trop dur de se frotter à un monde qui sonne creux quand on frappe à la porte.

    J'ai le cœur encore noyé dans un tourbillon.

    Sous mes paupières dansent nos visages, dans mon cœur se superposent ces instants ; j'ai si chaud à l'intérieur, je suis un vase qui va déborder, je me sens remplie de lumière, je me sens comme un coucher de soleil 

    quelque part, il y a ce murmure en moi qui me dit que je donnerais n'importe quoi pour être une dernière fois bien au chaud entre vous deux, me faire courir après dans la neige, vous écoutez parler à table et ne rien comprendre, manger sans cesse et boire des litres de thé, entendre Olek crier mon nom et me demander de construire une maison ; m'endormir sur une épaules, parler anglais, essayer de baragouiner dans une autre langue, me faire battre à plate couture au monopoly

    et quelque part, il y a mon cœur qui va exploser, c'est si fort, ce qu'il y a en moi ; je n'aurais jamais imaginé connaître ça ;

    Arriver en terre inconnue et se sentir à la maison. Revenir et connaître encore la magie.

    Vivre des moments d'

    é t  e   r    n    i      t        é.

    Quand l'instant est toute une vie en déroulé, mon cœur est trop plein de cet amour trop plein de leurs présences; quand la vie n'est qu'un miracle qu'on n'attendait pas quand tout n'est que magie quand ce qui nous est donné nous dépasse complètement, 

    quand tout est trop grand pour une personne pour une personne pour un cœur ; pour y mettre des mots

    Ne me reste plus qu'un gigantesque merci. 

    Même si ça ne suffira jamais 

     

    Maéli

    qui a passé quelques jours en Pologne (autant dire au paradis)


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  • Je marche dans l'ombre...

    Mes pieds caressent doucement les pavés, ils s'attardent, je tourne un peu en rond dans ma tête ; je cherche la paix, dans ces ruelles d'en haut du monde

    Je marche sur un miroir de glace, mes cheveux se perdent dans le vent et mes pensées jouent à ni oui ni non ; je n'ai plus peur mais pour autant, je ne sais pas où me mène le train

    il pleut des soleils sur mon par-terre ; le vent s'engouffre dans les interstices, dans les cœurs et les maisons, dans les sourires et souvenirs

    tout est un peu par terre

    Je suis coincée quelque part, entre nos souffles à deux pas, tes yeux grands ouverts, cette envie que tu me prennes dans tes bras, pour toujours ; et cette part de moi que tu ne vois pas et qui brûle qui brûle, qui réduirait le monde en cendres par amour, qui partirait en fumée pour une promesse

    qui donnerait tout pour faire un quelque chose pour ce monde

    Je marche et les lampadaires clignotent ; l'audace de mes pensées les effraie peut-être

    C'est la tempête, c'est l'aube, c'est l'hiver qui se déroule sous nos pas...

     

     

    Maéli


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  • Et je danse et descendent du ciel ces gouttes d'or et je bondis de flaque en flaque ; je suis sur un nuage 

    Pour la première fois depuis trois semaines, la fatigue a pris la porte de sortie ; je me sens de nouveau remplie de ce souffle qui me portera jusqu'au bout du monde

    de ce souffle qui me réchauffe le cœur

    qui me rappelle d'où je viens où je vais où je cours

    et la colère a fait la malle elle a pris la trappe 

    Et je chante et les notes s'élèvent et clignotent les étincelles dans mes yeux et le monde s'illumine se réveille, le jour nous appartient enfin...

    Je me sens de nouveau moi-même aujourd'hui et ce vent qui emporte tout sur son passage 

    et voilà ton image et voilà que je ne sais plus quelle direction prendre

     

    Maéli

    Qui se sent à nouveau en vie. Mais toujours un peu perdue.


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  • La grenade m'a explosé dans les mains.

    Je savais plus quoi faire, tu comprends ?

    Je sais que ça t'as éclaboussé je sais que t'as pas compris ; j'ai chaviré

    Et le sourire dans ta voix qui me retenait ; auquel je me suis encore accrochée, comme s'il allait m'empêcher de tomber, comme si après-demain tu n'irais pas disparu sans nou

    velles, sans prévenir, sans rien dire 

    J'aurais voulu ne rien dire ou tout jeter contre un mur ; mais de nouveau, dans ta bulle tout est parfait et je me sens folle folle folle comment j'ai pu souffrir autant ?

    Peut-être que ce soir le sommeil me cueillera enfin.

    Un mur m'est tombé sur la tête, j'ai comme l'impression qu'on vit dans deux mondes parallèles ; et que c'est moi, moi, moi... qui suis trop fatiguée trop inquiète trop à bout et

    je me balade d'avant en arrière, je suis perdue.

    Je m'accroche aux spirales sur mes feuilles qui m'avalent, et me recrachent, le cerveau en compote ; je vais sur l'autre rive, celle où tu n'occupes pas mes pensées, celle où rien ne peut m'arriver.

    Le piano murmure doucement et le feu chantonne dans l'âtre, j'ai les pensées qui crépitent ; mes peurs ont pris la fuite.

     

    Maéli


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