• Tu sais quoi ? 

    C'est comme si je courrais encore et encore après cette même chose ; et le souvenir d'un sentiment qui me pousse en avant 

    Sa voix a retenti, comme un coup de vent et a emporté tout mes doutes et mes certitudes, la flamme a pris feu, la braise a jailli des cendres pour lécher mon visage

    Mon cœur a perdu la mesure; de nos sourires 

    On connait l'amour une fois et on est grillé pour la vie ; tu sais quoi ? J'abandonnerai pas. Ils agitent les drapeaux et les diamants ; par la flatterie et l’égoïsme d'un amour qui veut vous posséder, ils proposent la sécurité 

    mais l'amour est l  i   b     e       r         t      é

    et même si marcher sur ton cœur brise le mien

    Si c'est le prix de la sincérité liberté,je le ferai ; je tracerai mon chemin jusqu'au cimes des montagnes, par delà les océans ; j'irais où l'espoir m'emmènera 

    et l'encre coule dans les rainures de tes mains, le sang coule, chéri mais entends ce murmure qui te pousse encore vers d'autres contrées ; réveille cette chaleur dans ton cœur qui cherche à s'abreuver du soleil

    et tu cours nus pieds le désert

    C'est la soif de l'espoir qui t'a guidé dans mes pas ; mais ce n'est pas moi que tu aimes, chéri, mais l'assurance que la lumière que tu as vue dans mes yeux ne s'en ira pas qui te rassures

    Accueille-le ciel dans ton cœur et ne te contente pas d'aimer ce qui brille ; car même les plus belles fleurs fanent ; oh chéri, tes arguments rationnels ne sont pas contestables mais les sentiments ne dépendent pas d'équations.

    Alors quitte à perdre un ami parce qu'il m'aime, 

    autant lui dire un bel au revoir,

    merci mon étoile.

    A dans une autre vie,

     

    Maéli


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  • Et je reste comme une conne sur le trottoir

    Et l'on se regarde, chacun de notre côté du miroir

    tu voudrais briser la vitre, m'attraper ; je ne rêve que de me dérober 

    Si je détruisais cette vitre, ce serait de colère.

    Je croyais avoir un ami ; voilà qu'il se dévoile et qu'il attend de moi, l'amour avec un grand a, l'amour, qui d'un regard, sait qu'elle a trouvé sa moitié. Oh putain ce que tu es entrain de te casser la gueule sur mon cœur.

    J'ai l'habitude de voir les trains arriver, ou de les entendre ; j'ai l'habitude de saisir ce regard qui parle trop, et de fuir avant que ton cœur ne s'écorche avant que 

    la nuit ne tombe 

    Pas toi.

    Et je voudrais ouvrir la porte et je me croyais capable de répondre, mais le téléphone sonne et je suis muette et 

    je ne peux montrer mon visage.

    Cupidon a quoi joues-tu donc ?!

    Et je lancerai mon cœur contre un mur pour l'éclater ; pour donner de la couleur à ces carreaux 

    parce que c'est le tien que j'écrase consciencieusement.

    Mon cœur est déchiré, grand ouvert sur la place publique et tu hurles aux loups derrière la porte, et je suis adossée, à la maintenir fermée.

    Et s'il pleut sur mes joues, ce soir, c'est pour cette douleur qui te transperce de part en part et c'est pour mon impuissance ; je n'ai plus confiance maintenant

    et si je souris ?

    La violence de tes attentes.

    Et tu donnes un coup de pied dans l'écran tu voudrais réduire la distance, tu avais prévu de me donner l'infini ; et voilà que se heurtent illusions et réalités, peurs et rêves emmêlés, l'inconnus le futur et le passé 

    de météorites se sont heurtées.

    Et tu hurles à la Lune car ton cœur brûle et le mien se déchire à sentir le tien partir en fumée ; et le mien se délite, à sentir que je ne peux le recoudre.

    Et nos deux cœurs se regardent, chacun d'un côté du miroir. La glace joue avec la lumière tant qu'elle est encore là.

     

    Maéli


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  • https://www.youtube.com/watch?v=2e5CArwBKMU

     

    Dis-moi qu'on part.

    Relève les yeux, cesse de chercher sans fin dans ton sac ; regarde-moi, déverse ton encre dans mon âme. 

    Dis-moi allons-nous perdre, je t'emmène vers un ailleurs, vers un monde qui nous ressemble.

    C'est incroyable ce monde ; à croire qu'on a besoin d'un break tous les jours. 

    C'est incroyable ce monde ; un vrai déluge de miracles,comme on en a jamais vu.

    Les notes ricochent sur les cristaux de mon crâne,sur les parois de ce monde ; possible et impossible se heurtent à m'en faire voir des étoiles ; tout n'est que question de perception.

    Dis-moi qu'on s'en va.

    Les pieds dans une autre galaxie, la piano m'a pris dans ses pas,  et je cours je vole et s'en est fini d'un monde qui s'autodétruit. Allongé sur un matelas, la tête à l'envers ; c'est l'illusion du grand air qui s'infiltre dans mes poumons.

    On vit dans une métaphore en deux dimensions ; venez sur ma planète,

           o   u     v    r         e           z         l  e   s              y        e         u        x

    vous qui cherchez

    Tout est donné.

    Tous les jours mon cœur déborde d'amour pour ce monde ; qui vaut la jouer dur à cuir, la jouer étanche la jouer on croit pas au bonheur, on se met des boulets dans les pieds mais par contre on veut la liberté

    Dis-moi qu'on va dans un endroit où les gens croient qu'on peut s'aimer tous.

    Ramène-moi là-bas.

     

    Maéli

    Merci à LittleShadow qui ne le sait pas,mais j'ai indirectement découvert la musique par son biais. Et c'est elle qui m'a donnée cette envie de partir.


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  • Et tu me dis que tu m'aimes et comme des pétales écarlates s'écrasent les larmes encore rouge de ton cœur et

    si la Terre pouvait s'ouvrir en deux 

    ma plume crisse

    s'écorche et déchire le papier

    Que fait-on dans ces cas-là ?

    Et tu me dis que tu as vu en moi la lumière, que tu as vu en moi ce que tu cherchais ;et ce monde s'écroule, mon cœur explose ; serais-je 

    une bombe à retardement ?

    Est-ce qu'on doit encore chercher un sens ?

    Je devrais pouvoir partir en courant, sortir un joker, donner autre chose que le coup qui te mettra à terre ; je devrais pouvoir faire plus que ça, pour toi, non ? 

    tu m'   a    i       m      e         s

    et moi je regarde les coquelicots prendre le vent, et moi, je ferme la page ; j'écrase le rêve, le voilà lambeau, désolée d'avoir créé un cratère

    Et tu me dis que tu m'aimes et c'est l'air qui frissonne de ta sincérité ; je suis paralysée.

    Mais merde alors je t'aime tu m'aimes il m'aime et c'est un trio qu'on ne résout pas ; je t'aime. Mais pas comme ça ; et pour combien de fois encore ?

    et comme des tournesols ; je suis un soleil

    qui finit par vous refermer les pétales, continuant mon chemin sifflant soufflant dans le vent ; j'attends l'amour il tombe du ciel et pourtant rien ne s’emboîte tu tombes et pas moi, alors je te porte sur mon dos

    espérant qu'une étoile pourra t'amener là haut ; espérant défaire ce que mon charme a fait.

    Et tu me dis que tu m'aimes et on a beau y faire ; j'y changerai rien à notre histoire, et maintenant je dois te laisser partir mon ami mon confident et mon souvenir ; 

    on se reverra dans un autre temps.

     

    Maéli


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  • "El primer dia del resto de mi vida",la Oreja de Van Gogh 

     

    L'air entre par bouffées dans mes poumons ; mon drapeau gravé sur le front ; milliers d'étincelles parcelles

    de mon coeur 

    qui s'étrennent dans le vent, coeur battant et baiser du temps sur nos joues ; mes rêves dans les pattes, je tourne en rond et je prends de l'élan le monde scintille sous mes pinceaux

    et mes cordes résonnent de l'amour du monde ; les fantômes au placard et ce feu allumé sur la plage qui tient tête à la nuit 

    La liberté qui vous prend dans ses pas ; tu ne m'auras pas, tu sais ?

    Tu ne peux pas partir et revenir tout sourires, j'ai pris la voile ; je marche vers mon avenir, lui non plus ne m'attend pas,tu sais ? Et il a tellement plus de surprises au creux de ses iris...

    Et je m'y plongerai tout entier ; 

    l'air entre par bouffées dans mes poumons 

    la vie bat dans mes v e   i     n           e         s.

     

    Maéli

     


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  • Et si j'écris c'est pour épancher le noir dans mon coeur ; qui s'accumule après vos douleurs, nos blessures après nos erreurs nos cassages de gueule

    C'est pour recoller les pièces du puzzle, pour tenter de saisir ces grains de sables dans le levant

    Parce que je suis trop sensible que je suis une éponge une double croche ; je suis une caisse de résonance a conjugué à vos temps 

    une corde de guitare qui vibre encore

    pour toutes ces larmes qui se perdent du ciel à mon coeur ; pour tous ces silences de voir ce monde chavirer 

    c'est pour la peur que j'ai de voir ce monde s'enferrer dans le désespoir ; c'est parce que j'ai l'espoir tatoué sur le front et que j'ai besoin d'hurler

    c'est pour déclarer ma flamme

    à la vie à la mort 

    Du haut d'un pont sous la pluie dans la boue dans une prairie au milieu du béton ; au monde qui m'entoure et à ces êtres qui le peuplent et qui lui donnent tellement de couleurs

    Si j'écris c'est parce que je me sens tellement impuissante ; j'aimerais tendre la main à tous ces gens tombés, j'aimerais allumer les chandelles dans l'obscurité, être la présence dans la solitude, le murmure dans le silence, 

    j'aimerais nous faire basculer de l'autre côté

    et puisque l'Univers n'est qu'une pâte à modeler qui n'attend que vos rêves et votre amour, déverser vous dans cet océan qui vous rendra meilleurs ; j'écris parce que je tremble tous les jours parce que je suis pas parfaite parce que j'ai un trop plein 

    Parce que je veux construire un monde meilleur.

    J'écris parce que j'ai les mots dans mes veines et qu'ils me font dérailler et qu'ils me laissent sur le bord de la route, comme une perdue ; asséchée

    Pour crier dans un monde qui se la joue sourd.

     

    Maéli

     


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