• Musique d'accompagnement : http://www.youtube.com/watch?v=rHeOynzahcs

     

    Ce soir, c'est décidé, je vais lâcher prise ; laisser la musique m'embarquer, mon navire chavirer, et doucement, couler.

    On n'a qu'une vie, non ?

    Lâcher les chiens, briser les liens ; y en a pas marre de ces muselières qui nous enchaînent et nous rendent effrayants ?!?

    On n'a qu'une vie, souviens-toi de ces accords de guitares qui se lâchent, qui résonnent dans l'air, du temps qui se suspend et de ce monde qui se met à hurler ; l'euphorie du moment et la musique qui t'envahit.

    Musique, tu me possèdes aujourd'hui.

    A toi je suis, le temps d'une nuit.

    Je la sens, en moi, quand elle est assez forte pour faire vibrer les basses, quand mon corps lui répond, que je sens ma cage thoracique trembler, mon coeur s'accorder ; quand la musique devient l'instrument le plus puissant.

    A ce moment, il y a ce frisson, doux murmure, délicate sentence, qui monte le long de la colonne vertébrale et qui chuchote "je dépose les armes" et que la musique s'empare de mes sensations.

    Le monde est fou, et à cet instant, je n'existe que pour cette seconde.

    Musique, tu n'es qu'à moi et j'entre dans ton monde.

    Derniers accords de guitare, derniers solo de batterie, mon corps cesse de résonner, mon coeur de battre aussi fort ; aucuns regrets, juste une ultime quête : trouver un moyen de se sentir aussi vivant. Encore une fois.

    C'est comme une drogue, comme le ressac, qui vous prend, qui vous emporte et qui rend au monde quand cesse le chant de la nuit, mais attention, je suis la brise et je reviendrais.

     

    Maéli

    Ps : bientôt la suite d'apocalypse ;) -je dirai lundi ou mardi...


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  • Musique d'accompagnement : https://www.youtube.com/watch?v=mWRsgZuwf_8

     

    C'est vrai, on nous a jamais donné de manuels, jamais donné d'conseils.

    Comment tu pouvais savoir ?

    Ce soir, il fait froid dans mon rêve...

    J'te demande pardon de pas toujours avoir été là, d'avoir eu la flemme, d'avoir senti comme j'étais mal, cherché des solutions, d'avoir rien dit et de juste avoir pensé qu'à moi...

    Tu touchais l'soleil, hein ?

    Tu fermais les yeux, et tu le voyais, lui. Sur la pointe des pieds, tu décrochais la lune et tu frôlais du bout des doigts l'étoile polaire ; c'était pas beau, ça ?

    Aujourd'hui, tu fermes les yeux, et il est partout. Partout.

    Derrière tes paupières, derrière chaque seconde, chaque regard, chaque mot ; impossible de trouver chose à laquelle il n'a pas touché. Cherche pas, y en a pas.

    "Cherche pas, tu m'fuiras pas" te dit son odeur qui imprègne aujourd'hui les draps.

    T'aimerais prétendre qu'elle a tort, lui murmurer "menteuse" ou hurler "tais-toi !", mais ça sert plus à rien, maintenant qu'il t'a eu.

    C'était pas loyal, c'était pas humain, c'qu'il a fait.

    Il avait pas l'droit, pas l'droit tu m'entends ??

    T'as toujours joué la carte de la sincérité, et voilà qu'il abat ses cartes ; stratégie de jeu, il t'as eu, la partie est finie. Pour vous deux.

    Parce qu'au fond, ce n'était qu'ça, un jeu ?

    Il tire sa révérence, certain qu'il a gagné, un petit sourire en coin ; voilà la preuve que son poker est le meilleur. Après tout, t'es à terre, non ? Et puis, c'est pas comme s'il t'avait menti.

    Pas comme s'il t'avait jamais envoyé "t'es trop mignonne", "tu m'fais craquer", ou alors " j'suis tombé amoureux de toi".

    Mais si j'ai bien compris, c'était plus facile à écrire qu'à dire.

    Et avec ça, il est entré sur ton territoire, il a imprégné tes draps, asséché tes yeux, collé un sourire sur le visage ; il s'est infiltré jusque dans tes veines, et tu le sens, en toi, quand ton coeur bat. Il a imprégné l'air si bien que plus rien n'a de sens sans son odeur, sans sa chaleur...

    Il t'a bercé de promesses puis te crie "j't'avais prév'nu !", j't'avais prévenu que ça finirait comme ça, toi perdue, moi, là-bas, toi, recroqu'villée, le coeur fissuré.

    Comment a-t-il pu ?

    Avoue, p'tit illusionniste que t'as triché. Parce que t'as jamais gagné.  

    C'était fort, quand même, lui donner tout ce dont elle avait toujours rêvé, lui peindre de nouveaux horizons, voir les étoiles briller dans ses yeux et rester la tête froide. Marchand de mirage, t'avais pas l'droit.

    Parce qu'en plus d'être un voleur, t'es un arnaqueur. 

    T'as volé son coeur, voilà qu'tu lui piques ce en quoi elle croit.

    Voilà, voilà, voilà, voilà.

    Je la vois regarder derrière elle et penser "tas d'illusions, tas d'immondices", avec un bon coup d'pied, c'est fini dehors et j'vous revois plus jamais.

    Sauf que le coup de pied, c'est en plein dans mon ventre qu'il finit.

    Maintenant, c'est à toi que j'm'adresse, moi j'y crois.

    J'y crois aussi fort que c'est possible à cette vie de folie, pleines de tellement d'imprévus, ses fous rires à n'en plus finir, ses secondes à attraper la lune et surfer sur les étoiles, ses feux d'artifices qu'éclatent comme des bombes dans ton coeur, ses papillons qui virevoltent, et par-dessus tout, ce bonheur... Cette overdose de vie.

    Et après tout ça, après c'qui a embrasé chaque parcelle de ton corps, t'oserai dire que pas toi ??

     

    Maéli.

    Pour ma meilleure amie, je ferai n'importe quoi pour toi. Tu verras, tu guériras.

    Parce que je sais toujours pas comment elle fait pour être la fille la plus fabuleuse de l'univers et soutenir que j'ai tort ; mais je peux vous dire que je suis persuadée du contraire, et que j'ai toujours raison ( ;) ).


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  • Musique d'accompagnement : http://www.youtube.com/watch?v=ajjj4pLnjz8

     

    Tes yeux sont les deux bombes qui ont fait sauter le cadenas de mon cœur.

    T'es entré, sur un ptit air de rock, t'as tout mis sens dessus-dessous et ton pied battait la mesure.

    Tu te rends compte que j't'ai pas vu faire ?

    J'voulais pas voir ce qui sautait aux yeux...

    Trop peur, trop de "c'est réel ?", trop de questions, et trop de trop qui tournoient...

    Et t'es parti.

    Comme t'es entré, sur le même air de rock, avec cet air détaché qui m'a fait craquer. Comme si le monde entier n'était rien et que tu étais tout.

    T'as brisé le cadenas qui fermait mon cœur, d'un revers de main décontracté ; c'était presque trop facile. Là où les autres s'étaient acharnés, t'es passé avant de tout quitter.

    A peine m'étais-je retournée qu'il fallait que je tourne la page.

    Et oui, mon obsession de toujours, ton air de rock a jamais vraiment quitté ma tête et des fois, quand je range un peu ma vie je retrouve un bout de ce cadenas brisé.

    J'ai continué mon ch'min, j'aurais ptêt pas dû mais sur le moment j'ai cru que c'était la meilleure solution, la seule, et que j'avais pas le choix.

    Pas une seconde j'ai pensé que jamais j'te reverrais.

    Parce que c'est pas par hasard que c'est dans mon cœur que t'es entré, parce que c'est pas par hasard que ce jour-là, le monde a cessé de tourner, avant de partir de la manière la plus insensée qui soit, parce que je crois pas au hasard.

    Et puis peu importe ce que je crois, t'as tout foutu en l'air, non ?

    Plus aucun repère, et tu m'as laissée, sans carte ni boussole.

    Rien n'aura plus jamais de sens si tu n'es pas là.

    D'un revers de main, t'as tout balayé pour que ma vie ne se résume qu'à toi.

    T'es vraiment si égoïste que ça ??

    Je t'en prie refuse pas c'que j'te donne parce que t'es la flamme qui m'a fait avancer alors que j'en avais pas le courage ; alors que rien n'existait s'il n'était pas lié à toi et à cet air de rock.

    J'ai jamais pu te dissocier de cet air de rock, puis c'est devenu les solos de guitares enflammés et la musique. Alors quand j'ai mal, quand ton absence me lance trop, quand plus rien ne me plaît, je le mets cet air de rock. A fond, dans mes oreilles, mon cœur joue la basse, mes souvenirs m'envahissent et les larmes m'accompagnent.

    Je me noie dans la rage qu'avait ce guitariste ; au fond, lui et moi, nous sommes pareils ?

    Jeunes et fous, courant après ce qui a disparu, tentant de saisir l'insaisissable, désespérés, attrapant cette guitare pour nous sauver.

    La douleur mieux vaut l'accepter que la fuir.

    Parce que la fuite entraîne la peur, et d'abord, c'est toi qu'a volé mon cœur. Alors pourquoi serais-je poursuivie par la justice comme un bandit ?

    Cupidon, tes flèches ont pas raté mon cœur, ah, pour ça non. T'avais remarqué qu'en même temps tu l'avais bousillé ?

    J'suis désolée, mais des fois regarder en arrière, c'est trop dur.

    Mon éternel rockeur, t'es entré, t'as fait quelques pas de danse et d'un même coup, t'as fait tomber ma vie des étagères. J'ai pas réussi à ramasser tous les morceaux mais il y en a un qui lui manque manque manque, et c'est toi.

    Un qu'a laissé un trou dans mon cœur, comme un cratère, un vide, aussi grand que l'infini, aussi violent que ce couteau qui lacère mon cœur.

    Le pire, c'est peut-être de ne pas avoir de coupable, mais qui brandit ce canif ?

    C'que j'ai pas dit, mon illusion, ma seconde d'un soir, c'est que t'es la plus belle chose qui me soit jamais arrivée.

    Tu m'as rendue vivante.

    D'un claquement de doigts, comme si j'obéissais à ta volonté, t'as décidé qu'à ta simple pensée je serais heureuse, que j'pourrais plus jamais regarder un gars, plus jamais penser à quelqu'un d'autre que toi.

    Tu m'as mis dans un avion en partance pour les étoiles, il a décollé et j'ai jamais atterri.

    Oui, je t'ai pleuré, oui j'ai chuté ; mais t'as rallumé ma vie. Tu te rends pas compte à quel point j'ai rayonné.

    C'est fou de dire ça, mais t'es toute ma vie.

    La distance me rapproche de toi alors que le temps nous éloigne...

    Je suis rien sans toi, n'oublie pas.

    Alors même si aujourd'hui rien n'est plus pareil, tu me manques.

    Mon ptit danseur, j'te demande juste quelques pas sur ton air de rock, quelques sourires, un peu de bonheur...

     

    Maéli

    A tous les amoureux !! :)

    Ps : un texte qui commence à dater et que certains reconnaîtront...

    Mais je sais pas vous, mais moi, il me fait chavirer.


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