• Chuuut...

    Ferme les écoutilles, mets les voiles, barricade ton coeur ; doigts sur les lèvres, doux murmures...

    Et nos douleurs qui te traversent ?

    C'est le seul moyen, je te promets.

    Fine bruine qui se dépose et nos silences qui chuchotent.

    Comment ce qui n'est aucun son peut-il parler ?

    Comme ce qui n'est ni raison ni sentiment peut gagner...

    Amor amor, tu veux dire ?

    Chuuut...

    Le vent siffle et fais dérailler tes pensées. Crois, crois tu dois croire.

    C'est la clé pour avancer.

    Prends la main du temps, crois, un 'tit sourire, une graine de folie et d'optimisme. Barre les étoiles et vise Espérance, cap sur ton coeur, cap sur c'que tu veux vraiment et tu verras, on finira par se r'trouver.

    La vérité triomphe toujours petit nénuphar, et c'est la même chose pour les sentiments sincères.

    Mais ça peut prendre des années ?

    Chuuut..

    Petite étincelle, cesse de pleurer, cesse de douter ; faire confiance est le secret de la liberté.

    Alors ferme les écoutilles, mets les voiles et évade-toi juste le temps qu'il faut pour se libérer...

     

    Maéli.


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  • J’me sens vide sans personne a aimer. Mes mots ont le goût amer du mensonge.
    Tu crois p’tet que j’t'ai oublié ; hein ??
    Ce serait tellement plus simple. Pour toi et moi.
    Rupture. Cassé. Broken. All is finished.
    Bien emballé refoulé au fond du placard, on n’en parle plus. Mais dis-moi, est-ce que ça vaut l’coup ??
    Les années passent, on dit qu’le temps efface ; moi j’dis qu’on s’efforce de gommer mais que tout reste.
    Roooh tais-toi, tais-toi !! Voir tes lèvres bouger, ça m’donne tellement envie de t’embrasser…
    Je te vois partir, j’te sens me quitter et j’me demande : à qui sont tes pensées ?
    M’as-tu un jour rayée ??
    J’ai jamais eu droit a ce qui m’étais dû : la vérité.
    Allez dis-moi : je suis quoi pour toi ??
    Un regard. Un battement. Une seconde.
    Une blessure.
    J’ai jamais cessé d’y croire.
    La preuve, j’suis encore là, sur Terre, j’ai pas lâché l’combat ; la preuve mon coeur bat.
    L’problème c’est qu’il guide mes pas et que j’vais vers toi ; promis j’ai résisté, promis j’ai fait comme si.
    Comme si t’étais jamais v’nu, comme si j’t'avais jamais vu, comme si y avait pas les kilomètres et les non-dits entre nous ; comme si, mais tout ça relève de l’impossible.
    Me dit pas qu’j'suis spécialiste de l’impossible, qu’ça existe que dans ma tête, d’toute façon parce que j’ai défié mon coeur et j’ai perdu.
    Le pire, c’est que tu sais rien d’tout ça ; et l’as tu jamais voulu ??

     

    Maéli.


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  • Je vous laisse ici, je pars, agitez mouchoirs et drapeau, la mer m'emporte m'avale et me dévorera peut-être.

    Je reviendrai sur les ailes du phénix, conquérante de nouvelles contrées, je reviendrais apaisée et pleine de bonheur ; le coeur rempli de tout l'amour que je vous porte.

    Un trait sur chaque joue, peintures de guerres, parti au bataillon, parti sur le front ; le fragile colibri reviendrait quand la tempête se sera calmée.

    Ce monde me noie de ses douleurs et ses amours plus forts que tout qui vous embrouillent l'esprit, je pars avant de perdre le contrôle et d'donner lieu à des regrets.

    Je hisse la voile, à mon commandement, lâchez les cordes !

    Brisez les liens qui nous enchaînent à la terre ferme à mon ordre.

    Le bateau filera, jusqu'à ce que vous ayez l'impression que vous voliez et qu'il vous emporte haut parmi les constellations...

    Je reviendrai, apèrs ce tour du monde, pour vous mes amours, marchant dans les pas du bonheur.

     

    Maéli.

    PS : La suite de Reflet demain


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  • Je me relève, ils te rendent à la terre...

    Une rose pour l'éternité.

    Larmes qui coulent, perles qui naissent de nos yeux, roulent et s'écroulent sur le sol ; que notre amour t'accompagne.

    Parti ; comme un hurlement, un murmure.

    Que le souffle de ma voix te pousse jusqu'en haut des cieux, perche-toi sur la Lune, relève la tête.

    Une constellation pour un grand homme, faites lui de la place parmi vous, boutons de glace, boutons de lumières.

    Que le vide qu'il nous laisse aille remplir d'autre contrées...

    Que les papillons te portent sur leurs ailes et que nos jours nuageux soient ta rédemption papi...

    Papi qui n'a pas su trouvé la paix sur Terre, laisse-la t'envahir dans les airs.

    Papi qui n'a pas connu l'amour plus fort que tout dans la vie, trouve-le dans la Mort.

    Que tes premiers pas dans la mort, fasse de toi un vivant immortel.

     

    Maéli.


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  • La Mort prévient jamais, hein ?

    Elle est pas d'ceux qui toquent aux portes, vous r'gardent dans les yeux, vous donnent une seconde une chance et vous dit "ça y est, je l'emmène, il part".

    Pas un souffle, un murmure ; un courant d'air glacial ou quoi qu'ce soit qui puisse faire croire en son passage. 

    Comment ça, partit ?

    Rien ne nous fascine, terrifie, excite ou rend aussi triste que la mort. Elle est humaine, inhumaine, immortelle, invisible.

    Intemporelle et universelle.

    Elle vous rappelle qu'vous êtes rien ; t'inquiète, ils s'égrèneront, les grains, dans le vent, dis-toi c'est la vie.

    J'voudrais tellement lui dire que j'ai pas peur de partir mais qu'ils partent avant moi...

    Trois mots suffisent à vous retourner la Terre, virer d'bord d'bord, tant pis pour les risques et les dangers, tant pis on fonce, c'est pour lui, pour lui, parce qu'il est parti.

    Sans un au revoir, sans classe, sans rien d'tout ça.

    A des milliers de kilomètres d'là, des millions d'années lumières d'ma pauv'e p'tite vie, une étoile s'est éteinte.

    Comment a-t-il osé partir ?

    Il me laisse un vide, une obsession, incompréhension ; ne jamais rien oublier.

    On en parle sans y croire, on lit ; jusqu'à c'qu'elle débarque dans nos vies. Elle a pris sa p'tite lanterne et te guide, j'espère, sur sa barque dans l'au delà.

    Un gros bide, une odeur de pipe, mauvais caractère, mauvais joueur ; p'tites tu nous inspirais la peur.

    Une douleur qu'on traîne, à moitié sourd, les écoutilles fermées, un coeur dont l'accès semblait bouché ; des fois on pouvait pas t'supporter.

    Des idées bien arrêtées, une allure fière, des années de solitude et tellement d'amour caché dans des placards à peine entrouverts... Je t'ai toujours aimé.

    Depuis mon premier souffle, depuis les entrailles de ta solitude, tu as posé les cailloux qui jonchaient le sentier de mon enfance ; j'ai fait l'erreur de croire que la rose qui avait fleuri bien des années avant que je n'éclose ne se fanerait jamais...

    En trois mots, tout a été balayé ; ma fleur de nénuphar.

    Le sang de ton sang, mon bateau chavire, je prends la vague ou pas, c'est trop dur je vais couler, comment ne serait-ce qu'y croire ?

    Un ah choqué, de la retenue, et la nouvelle. Trois mots qui vous disent que beaucoup d'épreuves vous attendent.

    Trois mots qui ne traduisent ni la douleur, ni le les regards en arrière, regrets, remords, adieux déchirants qui vous attendent.

    A la fois si peu et tant de choses...

    Au grand-père si je pouvais jamais te rendre un dernier hommage...

    Bomber le torse, hisser le drapeau, jeter une rose ; merci.

    Sois fier, sois fier, je t'aime, trouve le chemin des cieux, tu verras, tu verras, on te doit bien cette souffrance là.

    Malgré tout, malgré les cris, les larmes, les coups d'flip et les coups d'sang, t'as jamais cessé d'être là ; on n'est jamais vraiment parti non plus.

    Pardonne-nous, frêle oiseau, va retrouver le repos, maintenant... Courir, c'est fini ; rooh je voudrais hurler.

    Comment as-tu pu partir ?

    Pars en paix, surtout, je t'en prie...

    Je perds un grand-père, des milliers d'instants deviennent magiques, et je voudrais tout fier pour que tu sois fier ; pourquoi n'est-ce pas arrivé avant.

    Reçois mes larmes, reçois mon amour ; trouve le chemin des étoiles.

    Je t'envoie un baiser venu de la terre, vaillant soldat.

    Un pétale à toi, repose en paix.

    A jamais je t'aimerai.

     

    Maéli.

    A toi, grand-père.

    Je t'aime et ce, pour toujours.

     


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  • Tout glisse, tout me traverse.

    Le monde qui m'entoure est une épreuve. Vous êtes les rondins de bois que je dois enjamber, que je dois duper ; remarquez, j'm'en sors pas si mal...

    Les gens sont-ils aveugles ou font-ils semblants ?

    Pas d'humeur à rester l'cul planté sur une chaise quand l'univers vous attend, pas d'humeur à vous écouter râler et passer d'vant cette femme avec un à peine un r'gard, assise par terre dehors.

    Valise sous vos yeux et fardeaux que vous traînez par terre.

    Aujourd'hui est un jour de grisaille, un jour où vos baskets trouées, vos visages pâles et émaciés, vos douleurs me font plus mal qu'un autre.

    Un jour où je rêve de fuir plutôt que de rester me battre.

    Me recroqueviller, me coucher en chien de fusil, refuser le monde entier, nier l'existence même de ce qui vous ronge, m'isoler dans ma bulle et partir.

    Corps qui se rompt, le noeud de vos blessures ne tient pas éternellement, quand vous tournez la tête et posez les yeux sur moi, dites-moi, que voyez vous ?

    J'cherche à comprendre, murée dans l'silence et les sourires ; ne sentez-vous pas qu'tout est différent ?

    Vouloir croire que tout a changé, qu'j'suis qu'un étranger alors que tout ressemble à hier ; qu'c'est dans ma tête qu'tout a changé d'sens.

    Tête, terre de nouvelles pensées, autoroutes de nouvelles recherches de réponses quand l'on ignore même la question, tête, traversée de fantômes.

    S'coucher en chien d'fusil, jusqu'à c'que ça passe, qu'tout trépasse, rouvrir les yeux, pitié que tout soit différent...

    Des jours où les gens sont malgré eux votre plus dure épreuve.

     

    Maéli.


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