• Et je déclipse mes chaînes, au son de ta guitare, et les lambeaux de mes peurs se déchirent ; feuilles qui tournoient dan le vent

    Le soleil danse sur ma peau et dans l'air, ces promesses d'un avenir meilleur, le soleil s'ouvre et s'épanouit, pétales dans mon cœur

    On n'a besoin de si peu pour être heureux

    Mon coeur battant et cette batterie qui s'emballe

    Et je tape des pieds dans la rivière et mes ailes frémissent dans le vent ; je marche vers l'envol 

    N'attends pas, je suis en chemin ; courons les routes chantons une dernière fois puisque tout s'en va 

     

    Je pose derrière moi tout ça ; bien en tas, feu d'artifices de nos poids lourds 

    Mon coeur va exploser de bonheur 

    mais qui donc partagera le temps avec moi ?

    Sourire en coin ; il faudrait fondre en larmes, je suis si fragile, ce monde est en équilibre ; je suis transparente, je n'ai pas de bouclier et tu veux ouvrir encore les pétales et la route vers mon coeur 

    Cristal enchanté, je dégringole les escaliers cerf volant qui rêve d'embrasser le soleil 

    Mais pourquoi attraper le ciel si l'on doit laisser derrière soi tous ceux qui refusent de croire que demain pourrait être tellement meilleur ?

    Hurler à la Lune.

     

    Let's fight.

     

    Maéli


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  • Et les cerfs volants étrennent les sourires dans le temps dans les feuilles d'automne

    Les oiseaux pépient, dehors ; le silence me tient compagnie 

    Tu t'en vas ; je cours encore dans le levant, je cours encore derrière ce train 

    Il m'a décoiffée ; ébouriffée je suis trempée de nos instants. Non, je ne pleure pas, je vacille juste,lampadaire qui clignotent ; mes amis comme des lucioles se rapprochent histoire de me tenir chaud 

    histoire de voir 

    comment on peut recoudre tout ça 

    Et tu sais quoi ? ça me brûle comme jamais, y a des soirs je hurle à la Lune je hulule mes plaies, je pleure du futur que nous aurions pu être ; je pleure une potentialité qu'on m'a pris des mains 

    Pour autant, demain si tu reviens, je te crierai va-t-en ; pour autant,si tu remets un pied dans ma maison,je te cueillerai entre mes pétales,et je te donnerai une loupe pour que tu voies ce que tu as fait de moi

    pour que tu voies que la douleur fait des merveilles ; que j'ai traversé le désert, que j'ai retiré couches après couches et il n'est plus resté que le diamant

    Que mon amour pour toi ça a été la formule magique qui m'a fait passer du impossible à possible ; le voile est tombé 

    Alors aimer aimer aimer ça va vous déchirez vous défoncez ; roooh mon Dieu vous allez vous cassez la gueule bien comme il faut

    Mais vous allez aussi abritez soleil dans vos entrailles, vivre sur les nuages ; regarder l'aube et les étoiles dans les yeux de quelqu'un, vous allez sentir l'air qui nous vient du paradis caresser vos joues 

    Vous allez vibrer de toutes vos cellules ; 

    le vie défile par la fenêtre 

    Il est temps de prendre les risques 

     

    Maéli


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  • "Hijos del verbo amar", Pablo Lopez

     

    Et la nuit je sors sur le balcon 

    et la nuit je cours, sur un toit, en haut du monde ; le froid fume autour de moi

    Les lumières rendent l'univers plus flou autour de moi, je peux en gommer les contours et lui inventer de nouveaux horizons ; dans les frissons du monde à venir, je cherche la chaleur d'autres êtres

    pendus comme des marionnettes au ciel ; chandelles vacillantes 

     

    Et la nuit je sors sur le balcon

    et je voudrais crier jusqu'au bout du monde à m'en crever les poumons, à m'en arracher des larmes

    à partir en flammes

    A quel point ce monde est beau ; à quel point j'aime la vie 

    et j'aimerais que ces hurlements à la Lune, viennent jusque dans vos rêves, réchauffer ces diamants qui nous servent de coeur et faire entrer la lumière qui guérit par nos failles nos faiblesses nos blessures 

    Retourner la Terre 

     

    Et quand la nuit vient, je sors sur le balcon

    Le coeur dans mes doigts, qui s'effrite dans le vent ; le coeur en sang le coeur en morceaux 

                                                                ou alors un trou au milieu de la poitrine 

    et le vide vide v    i     d      e   comme compagnon 

    Et comme couverture, la douleur du monde ; le journal télé, les cris des voisins, les chamailleries incessantes, nos douleurs, nos déceptions, et cet ultime coup de poing et je tombe à genoux

    en espérant que mes murmures iront jusqu'aux étoiles avec sur ses ailes assez d'amour  ; que mes prières changeront le monde ; que mes silences et mon manque aillent trouver les bras des morts

    Sur un toit, en haut du monde, offrande j'ai posé mon cœur ; pour tout ce qui m'a été donné, pour toutes mes erreurs.

    Sur un toit, dans un ailleurs, dans un refuge, j'ai posé mon cœur ; pour que la pluie viennent le laver de toutes ses cicatrices et que la rosée le fasse de nouveau pétiller.

    Et l'aube, nous ramène à la vie ; d'un battement de cœur, au dessus du précipice. L'équilibre est rompu, nous ne serons jamais en sécurité et l'amour est le plus grand danger et la plus grande liberté.

     

    Un murmure.

    Mes pieds contre le bitume. 

    Un haut, sur un bout du monde.

     

    Maéli


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  • Merci de tout cœur à Nienor pour s’être surpassée et m’avoir proposé deux chansons, dont :  

    « All of the stars », Ed Sheeran

     

    Le ciel ne serait pas le même sans toi

    Mon cœur pétille doucement, brise fraiche ; je sens la nuit caresser ma peau et l’herbe, sous mes mains me réchauffe le cœur.

    On était deux météores et on s’est pulvérisés ; on était fait l’un pour l’autre et on s’est éclatés

    en bouts de verres

                                                   parfois, je m’écrase encore sur ta vitre, comme une larme

                    parfois, je me transforme en ce porte bonheur ; histoire que tu me serres fort, au creux de tes mains

    Je suis perdue dans le vent, tu comprends ?

    La pluie murmure sur les pavés, s’écrase sur les rivages de mes pieds ; j’en veux pas de ton parapluie. Je cherche l’orage qui mettra tout par terre et qui fera s’embraser nos terres brûlées et m’emmènera sur ces plages que je n’ai jamais osé arpenter

                                                   je cherche un sens à tout ça.

    Le désert en moi résonne, comme une immense boîte à musique ; tout sonne faux et plus personne ne danse, oui, chérie, plus personne ne bouge.

    Allongée sur mon lit, j’éclabousse les murs à la peinture titille mes blessures ; je veux faire parler le silence. Inconscience.

    J’espère encore que toutes ses chandelles exaucent mes prières

    Cela fait bien longtemps que ma guitare est muette ; on a pris nos distances et quelque part, tout au fond, le manque crie. Mais je l’ignore. Il ne couvre pas les hurlements de nos douleurs, mais au moins, il fait orchestre.

    Assise à la fenêtre, je babille je tourbillonne je bulle ; et puis tu t’éclaires, ma lumière. Même les morts peuvent nous parler. Une étoile filante a traversé le ciel et, d’un même coup à raccroché mon cœur.

     

    J’ai retrouvé l’équilibre.

     

    Maéli


    2 commentaires
  • Tout d'abord, merci à Littleshadow d'avoir répondu à mon appel !

    Voici sa chanson : 

    "Save my soul", Jojo

     

    Et le temps sur la pointe des pieds

    Et la pluie sur mes carreaux ;

    et mes cases en moins

    Et mes rêves, comme des étoiles ; hors d’atteinte, et mon cœur

                                                                                                                                                                 comme un fromage

     

    Alors on danse, et tout s’envole ? Apparitions.

    Mirage outrage. Pleine lune fanée. Orage couverture.

    Porte blindée. Full stop. Fin de l’aventure.

     

    Et comme un cri comme un corbeau qui prend son envol ; je déchire la toile ce plafond à la façon de cette douleur qui perfore ma cage thoracique

    Oh, bébé… Mais j’ai tout essayé. Les nuits blanches, les pages noircies, la danse la musique le sport ; le bout du monde et

    je n’ai pas fait un pas.

    Et tu comptes faire quoi pour moi ?

     

    Toujours au plus bas.

    J’ai tout essayé, même tenir l’espoir à bout de bras, histoire d’y croire, que je verrais net un jour, que ça suffira, tu vois ? Même serrer les poings, y mettre ma rage et mes cliques et mes claques et prendre le temps

                                                                                  allume tes chandelles, chéri ; on ira voir le paradis

    et le ciel se délie et le ciel se dilue sous les larmes des étoiles  

                                                                                  et j’ai beau me démener, rien n’a de sens.

    Même leurs regards sonnent creux. A moins qu’ils ne se fassent résonnance du désert qui me transperce ?

                                                                   Je cherche un port où m’ancrer.

    Pour le reste, on attendra que la nuit soit passée avec ses gros souliers ; qu’elle ait fini de nous piétiner.

     

    Pour le reste, on attendra que l’aube nous tende la main.

     

    Maéli

    PS : n'hésitez pas à faire comme elle et Nienor et déposez vos musiques, chansons, images, défis là : Inspirez moi (ou alors par message ;))


    1 commentaire
  • Et tout s'éclate et se heurte au mur et tout nous éclabousse et nous écorche ;mon navire c'est perdu dans l'Atlantique

    Oh chéri, je pose ce soir pour les étoiles ; mes rêves sont ballotés par le vent et la Lune rougit et la nuit se craquelle sous le poids qui pèse sur nos épaules

    et le monde s'en balance

    Comme les cristaux de nos cœurs s'entrechoquent et cette douce musique lancinante qui monte qui monte, vers le ciel et les loups qui hurlent à la Lune l'im

    puissance d'un monde en trop plein

    Oh, ma sirène, je t'entends oui je t'entends murmurer, encore et encore sur ce fond de fracas qu'on va droit au mur ; et

    alors ?

    L'espoir a tissé une carcasse qui nous fait avancer, l'espoir est cette ficelle qui nous tient debout, relié du ciel à la terre et qui nous gardé dans la bonne direction : plus haut encore.

    Alors forcément à regarder le ciel on se prend les pieds et on se casse la gueule. On se relève.Ça arrive à tout le monde après tout.

     

    Maéli

    A la dérive


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