• https://www.youtube.com/watch?v=xL2ZNxNg8wQ

     

    Et l'amour vous joue des tours ; et je n'ai plus d'as dans ma manche et je savais pour la tempête

    j'ai perdu le nord ; et rebelote j'ai encore perdu 

    Maman, les dés étaient pipés ; que faire de cette énergie qui m'emplit ?

    J'ai un soleil dans la cage thoracique qui s'est pris dans tes épines, j'ai un cadeau plein les bras ; une envie de danser qui me démange et cette folie qui s'empare de moi le ciel me tend les bras

    s'il ouvre la danse alors ; 

    pourquoi résister ?

    J'avais treize ans et je tombais amoureuse d'un inconnu ; mais quelle folie ?! C'est une autre qui t'attendra ce soir, et me voilà avec cet amour plein les bras

    et cette envie irrésistible de craquer...

    et cette chanson qui me picote ; les coquelicots tournent dans le vent,je suis tombée à la renverse, la tête la première et pourtant je n'ai plus peur

    que faire ?

     

    Maéli 


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  • Le lampadaire clignote encore au bout de la ruelle.

    ça n'aurait jamais dû arriver.

    Je chancelle. Je connais cet air par cœur, ce vent qui souffle dans mon intérieur ; cette chaleur.

    Je savais qu'il ne fallait pas te regarder dans les yeux.

    La nuit étincelle, parée de ces diamants ; elle aurait dû prendre ta main tendue, elle aurait su t'éblouir ; peut-être.

    Je ne veux pas rentrer à la maison, mes pieds s'emmêlent les pinceaux ; on ne peut faire demi-tour et que faire de tout ça ?

    Mes pensées me ramènent au rivage ; mon cœur est trop plein de ce sentiment que je connais trop bien. Mon cœur est un gruyère, paysage lunaire et je viens de dessiner un nouveau cratère.

    Cet instant où j'ai accepté de lever le regard, les étoiles dans tes yeux... J'avais treize ans et je tombais amoureuse pour la première fois, j'avais huit ans et l'on me prenait dans ses bras avant d'aller dormir et j''en avais dix-huit et ta main au creux de mon dos me faisait tourner, dans un sens puis dans l'autre.

    J'avais dix-huit ans et je m'étais égarée, dans des sentiers qui ne me sont pas réservés.

    Ce n'était pas faute de ne pas être prévenue, hein ?

    J'avais embrassé la liberté comme le couchant s'allonge sur la terre et la berce de ses promesses, jusqu'au lendemain, comme l'abeille étreint la fleur dans ce soupir d'une rencontre ; et voilà qu'une âme

     

    me ramène à ma fragilité.

    et voilà qu'une âme 

    me rappelle qu'à deux tout prend une autre saveur.

     

    Maéli


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  • https://www.youtube.com/watch?v=2IF5TfnmV0k

     

    Encore un désert. 

    La pluie ruisselle et mes rêves s'égrènent ; ils se prennent dans mes cheveux. Comme une bête féroce tue par les coups de vents, le temps me dénude et j'ai perdu la boussole

    J'erre dans les rues, je cherche la lumière, la lanterne que tu m'avais promis d'allumer ; je suis encore tombée.

    Assise sur un trottoir, le monde défile ; tout va si vite. Mes rires d'enfant ont pris le vent, mes amours de jeunesse ont choisi d'autres rivages ; je frissonne. Le vent bataille avec mes cheveux, le voilà qui caresse ma joue ; l'espoir 

    d'y croire

    Où va-t-on comme ça ?

    Je devrais rentrer. C'est étrange comme ces voix raisonnables résonnent encore sous mon crâne ; plus personne ne m'attend à la maison. 

    J'ai un demi-sourire pour ce que j'ai laissé derrière moi, un élan qui serre mon cœur si fort que les larmes taquinent mes iris ; et dans mon gruyère de cœur, ces notes qui tombent à point nommé

    La mélancolie. A tout mes espoirs d'un nous, à toutes ces promesses envolées ; et l'on me reproche encore de fuir devant l'étincelle ?

    Je m'agrippe malgré moi à ces souvenirs comme une couverture qui pourrait encore me tenir chaud ; pourtant, cela fait bien longtemps qu'elle m'a été arrachée. L'air et sa senteur d'été tourbillonne et s'illusionnent sur ma peau ; demain est un autre jour, parait-il.

    Je rêve, à la croisée de nos hiers et de nos lendemains ; et s'ils pouvaient traverser le miroir ?

     

    Maéli

    Je suis sûre que tu n'as jamais oublié cette chanson.


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  • Mes tympans brûlent et résonnent.

    L'asphalte fume encore de ma colère. Le monde est à l'envers ; 

    que veux-tu ?

    Une fissure dans le mur un gémissement. Un silence.

    Un cœur qui s'écorche et qui s'épanche ; on aurait dit des oiseaux, qui, pour la première fois, battaient des ailes dans le ciel.

    Un suspens, dans l'air.

    Comme une marionnette et son fil qui se fige, pris dans les phares de la voiture ; la lumière. Un diamant qui réverbère les éclats des arcs-en-ciel et nos cœurs qui rêvent de battre toujours plus fort ; et ces hommes perdus dans la rue, n'ont-ils pas de toit ?

    Le monde est à l'envers.

    Je n'ai jamais reçu plus de bonheur que venant de cet homme qui mendie un regard ; que de cet homme emprisonné qui s'est mis à danser, pour la première fois aux dehors de ces frontières. Amour et douleur, tandem qui prend la fuite qui vient briser nos illusions ; quel prix êtes-vous prêt à payer ?

    Jusqu'où saurez-vous croire en vous ?

    Vous avez le guidon et la pédale de frein...

    Pépites. Mes tympans menacent d'exploser mais j'ai trouvé le silence, quelque part dans ce brouhaha.

     

    Maéli

    PS : bientôt la suite de Survivants


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  • Qu'est-ce que t'attends ? Qu'est-ce que tu veux ?

    Me regarde pas comme ça ; comme un chien perdu, comme un enfant qu'on aurait oublié sous la pluie : je peux pas t'inventer une vie.

    Tu frappes encore à ma porte, dans l'espoir que j'ai la poudre qui te ramène à la vie, la poudre avec un peu de magie 

    mais tu m'as pris mes étincelles

    tu te rappelles?

    Qu'est-ce que tu fais à m'attendre à cette heure du soir, dehors ? 

    Tu dois avoir si froid... J'aimerais te réchauffer, tu sais ; mais tu m'appelles et tu gémis le nom d'une autre ; j'aimerais te prendre dans mes bras, que tu te rappelles que tu as au moins une flamme pour allumer tes bougies

    même les jours où tu as égaré ton briquet

    Mais si tu t'obstines à te noyer et que tu ne me laisses pas t'aider ; même mon feu risque d'étouffer.

     

    Maéli


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  • Un frisson.

    Tu penses qu'il manque une part de moi ?

    Prise au piège dans les filets de nos combats que l'on refuse de mener ; faire

    mer les yeux et se laisser aller

    Tout contre un mur, dans tes bras ; et ces forces qui jouent contre moi

    Je me débats.

    Tu crois qu'il reste un bout de mon cœur, que j'aurais oublié dans un ailleurs ? Ou alors une pièce de puzzle qui se serait glissée sous la commode, dans la salle à manger ?

    C'est l'hiver, ce soir alors que le printemps carillonne dehors ; je veux me mettre en boule et disparaître, me recroqueviller et oublier.

    L'espoir du lendemain vous fait faire des folies.

    Il parait qu'il faut apprendre à laisser aller. Même les gens qu'on aime, même les souvenirs dans lesquels on avait l'habitude de se laisser réconforter ; le présent est une coupe remplie à ras bord qui ne fait que nous donner. Et pourtant.

    Tu as pensé à regarder sous mon lit ?

    Parfois je croise ton regard, et j'arrive encore à me demander comment tu fais. Un tsunami dans mon cœur, des questions qui jouent à cochon pendu et tout ce monde qui tourne pas rond. Rien de cela n'est réel.

    Rassurons-nous au moins : rien de cela n'est éternel.

     

    Maéli

    La vie est mouvement ; la vie et ses combats.


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