• Tombé dans mes bras dégringolé sur moi, c'est toujours comme ça

    La bibliothèque s'effondre et toi t'es là devant moi

    Seule certitude.

    Et tout fini par tourner, tourner autour de toi et quand je suis entrée dans la danse tu fais un pas et je ne le vois pas, tu fais un pas et tu es sorti du cercle

    Et je suis soleil qui tourne tourbillonne s'envole et rayonne autour d'une Terre qui a disparu et je le sais pas et je tourne et j'ai l'infini devant moi 

    alors

    je tombe et trébuche sur un tabouret oublié par ici, qui a grandi avec mes doutes et quand personne n'est là pour me rattraper, je sais que j'ai rencontré une comète et qu'on s'est foncé d'dans et que rien ne reste parce que j'y ai perdu ma tête et mon coeur et qu'il a pensé à récupérer ses affaires

    Alors j'attend la prochaine valse

     

    Maéli


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  • Le sommeil court et j'arrive pas à le rattraper...

    Tu m'attends ?

    Battements de coeur.

    S'il te plaît.

    Je veux vivre, s'il te plaît.

    Attrape-moi, comme ça, en mettant tes bras autour de moi, que je pose ma tête, et que tu m'emmènes loin. Loin.

    Loin de tout ça.

    Au dessus du monde, des nuages ; des pensées.

    Allez.

    Je suis à bout de souffle et je sais que si j'arrive pas à me calmer, tu viendras pas.

    S'il te plaît.

    Au moins, retourne-toi.

    Ma respiration s'accélère, mon coeur galope, je doute ; tu vas pas venir ?

    J'ai besoin de toi.

     

    Maéli.


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  • Je m'en vais, je m'en vais...

    Je suis plus qu'un souffle. Pétale de rose.

    Dernier regard et tu ne me suis pas...

    Le chemin est long devant moi.

    Retrousser ses manches, regarder le soleil, souffler, dire ok je vais y arriver et repartir.

    Le vent souffle dans la plaine, siffle et s'enroule autour des arbres et me ramène à toi.

    les photos tombent, comme des timbres ou des gouttes, unes à unes, sur le sol, le frappe en plein coeur, nan, dans mon coeur, plus rien ne reste, mon sourire a disparu.

    Fané.

    Perdu dans le temps.

    On attendra la rosée, pour se rappeler qu'aujourd'hui c'est pas hier.

     

    Maéli.


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  • Par où tu vas ?

    Tu pars ?

    Je peux venir ? 

    Tu me quittes ? Tu cherches quelque chose ? 

    T'as besoin d'aide ?

    Tu fuis ?

     

    Il parle, le silence, et j'arrive pas à comprendre ce qu'il dit...

    Tu m'as quittée ou t'as pris un autre chemin, en parallèle, qui sera amené à croiser le mien ?

    J'attends le futur.

    Je veux savoir ce qu'il me réserve.

    Je veux des surprises.

    Si je t'ai laissé partir, c'est parce que je me suis dit que si tu m'aimes tu reviendras.

    Parce que je t'attendais. Parce que t'as fait des choix et je me suis dit que toi aussi, tu devais courir après le bonheur.

    Ouais, le bonheur.

    On lui court après, pendant des années, on lui fonce dedans, on le chope, et y a que quand il est parti qu'on se rend compte qu'il était là.

    On est stupides ? 

    Nan, je crois pas. On est juste pas très malin, c'est tout.

    On fait comme on peu, avec c'qu'on a, en fonction de c'qu'on veut ; y a beaucoup d'paramètres qui entrent en compte. On s'débrouille.

    On fait d'not'e mieux.

    Et avec un peu de recul, on se dit qu'on s'en est plutôt bien sortis.

    Pas si mal, l'ami. Pas si mal, la vie.

     

    Maéli.


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  • Bottez les fesses à la peur ?

    Tentant. Risqué. 

    Violent.

    Pourquoi pas ?

    Le voilà, mon cœur qui bat qui s'emballe et qui me dit je m'en vais si tu le fais pas.

    D'accord.

    Distance interstellaire entre pensées et gestes. Entre pensées et mouvements.

    Va-t-en.

    Dégage, idée, vole vers d'autres contrées !

    Va-t-en loin d'ici.

    Le temps que je te cogne, que je te gomme, que je t'efface. Que je me distraie, que tout s'efface.

    Ahaha la solution ? 

    Bien sûr.

    Mais tu vois pas le mur entre les gestes et les envies, nan nan tu rigoles là, comment ça, je vais le faire ?

    Ahaha, dégage, je peux plus dormir, dégage, je le ferais demain !

    Allez que j'te ferme la porte du placard super fort sur le nez et qu'tu la rouvres d'un grand coup et que j'finisse à terre ; y a des jours, j'me sens faible.

    Et qu'est ce qui me pousserait à le faire ?  Hein ?

    Ouais, dis-moi, toi qui sais ce qui est bien pour moi ! 

    J'ai horreur de la lâcheté ?

    La vache, c'est vrai, et mon cœur qui bat si vite.

    Ok, sors de ton trou, la peur, qu'on en finisse, tu peux même te diluer dans mes veines, tu t'évaporeras dès que je l'aurais fait, je le sais, une fois la limite franchie, y a plus de frontières, 

    Alors dégage du passage !

     

    Maéli.


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  • Je fais un pas.

    Puis deux.

    A chaque seconde qui passe le silence s’installe dans mon cœur, en moi.

    J’ai les jambes qui tremblent, j’ai peur, froid, je frissonne, je sais ce qui m’attend ; le garde me tire en avant, il me tient par le poignet, je ne résiste pas.

    Il resserre sa prise.

     

    Je sais qu’il me lâchera, et c’est peut-être la seule chose que je ne souhaite pas.

     

    Maéli.


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